EAU. «Quand j’ouvre le robinet, j’ai accès à de l’eau potable, mais ce n’est pas tout le monde qui a cette chance», a lancé Eloyse Marcotte, étudiante au collège Saint-Bernard (CSB). Pour cette raison, elle et cinq de ses amies ont organisé aujourd’hui des activités pour quatre classes afin de les sensibiliser à l’importance de l’eau dans nos vies.
Ce groupe d’élèves de troisième secondaire du CSB, accompagné par le Mouvement UNIS, a mis sur pied trois activités qui étaient en lien avec l’eau : un test interactif de connaissances générales, un parcours d’habiletés où les jeunes se mettaient dans la peau de quelqu’un qui doit transporter de l’eau et un jeu des profils pour les conscientiser aux écarts entre les plus favorisés et les infortunés.
«Au Québec, on est chanceux d’avoir accès à l’eau potable. Il y a des communautés qui doivent marcher quotidiennement de grandes distances pour s’approvisionner. Il faut surtout sensibiliser les élèves à ne pas gaspiller la ressource», a expliqué Mme Marcotte.
Eloyse Marcotte et ses consœurs — Laurence Bélanger, Danika Ouelette, Ambre Berenger, Élianne P. Simard et Marie-Soleil Desrosiers — ont organisé cet événement pour le plaisir, et non dans le cadre d’un cours. Elles espèrent pouvoir reprendre les activités d’année en année pour toucher davantage les générations futures.
Elles ont décidé de se lancer dans ce projet après le passage du Mouvement UNIS dans leur école.
UNIS
Un représentant du Mouvement UNIS, un organisme qui œuvre dans plusieurs pays du monde pour lutter contre la pauvreté, était présent pour supporter les six étudiantes dans leur projet.
«C’est 100 % une initiative des élèves et c’est vraiment impressionnant», a fait savoir Hugo Veilleux, gestionnaire de programmes, qui se trouvait au CSB pour assister au déroulement des activités.
D’ailleurs, les étudiantes de troisième secondaire ont remis avec fierté un chèque de 375 $ au Mouvement UNIS. Elles amassent ces fonds depuis le 22 mars dernier, date de la Journée mondiale de l’eau.
Elles ont fait entre autres des campagnes de financement, comme la vente de bonbons ou de brownies, auprès des membres du CSB. «Ces fonds seront utilisés pour offrir l’accès à l’eau potable à des communautés des pays où nous œuvrons», a conclu M. Veilleux.
Aujourd’hui, quatre classes de première et deuxième secondaires ont participé à cette activité. «On aimerait étendre l’activité jusqu’à un jour, la faire avec toute l’école», a souhaité Eloyse Marcotte, une jeune qui accorde une «grande importance à l’environnement.»
