Agression armée au centre-ville : un accusé à l’ombre pendant les procédures judiciaires

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Par Frederic Marcoux
Agression armée au centre-ville : un accusé à l’ombre pendant les procédures judiciaires
L'agression serait survenue derrière le Bistro de la gare, sur la rue Lindsay. (Photo : Photo d'archives, Ghyslain Bergeron)

JUSTICE. Carlos Julian Mazuera, accusé d’être l’un des responsables de l’agression à l’arme blanche survenue au centre-ville de Drummondville, dans la nuit du 22 février dernier, restera derrière les barreaux tout au long des procédures judiciaires.

La juge Marie-Josée Ménard de la Cour du Québec a refusé de remettre le jeune homme âgé de 22 ans en liberté, au terme de l’enquête caution.

Il aurait blessé un jeune homme de 19 ans, lors de l’agression. La présumée victime, blessée sérieusement, a survécu, après avoir été transférée au CHUS de Fleurimont, avait fait savoir la Sûreté du Québec (SQ). Mazuera fait face à des accusations de voies de fait graves, de voies de fait armées et de complot. Il est le seul individu à avoir témoigné en cour, jusqu’à maintenant, dans cette histoire.

Une ordonnance de non-publication, qui empêche les médias de divulguer les éléments de preuve, a toutefois été prononcée par la magistrate, mardi, au Palais de justice de Drummondville.

L’avocat de Carlos Julian Mazuera, Me Antoine Dubreuil, a fait valoir que son client, sans antécédent judiciaire, méritait de retrouver sa liberté pour la durée des procédures judiciaires. Il a insisté sur le fait que Mazuera a collaboré avec les autorités depuis son arrestation, le 2 mars dernier.

L’avocat de l’accusé, Me Antoine Dubreuil, et la procureure de la Couronne, Me Vicky Smith.

«Si vous êtes trouvé coupable, il est clair dans mon esprit que, même si vous êtes sans antécédent judiciaire, ce sera une première peine qui sera très sévère», a déclaré la juge.

L’accusé risque une peine de 14 ans de détention pour le chef de voies de fait grave et dix ans de prison pour ce qui est du chef de voies de fait armées.

La magistrate a estimé que les garanties offertes par Mazuera et sa mère étaient trop faibles pour assurer la sécurité de la population s’il était remis en liberté. Le dossier reviendra en cour, le 3 mai prochain.

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