Radio-Canada fait le don d’une collection d’archives au Musée national de la photographie 

Radio-Canada fait le don d’une collection d’archives au Musée national de la photographie 
Bobino, un personnage tiré d’une série télévisée québécoise pour la jeunesse diffusée entre 1957 et 1985 à Radio-Canada.  (Photo : Erika Aubin)

COLLECTION. Radio-Canada a fait don au Musée national de la photographie de (MNP) d’une importante collection d’archives, dont deux caméras anciennes. La galerie d’art a bien l’intention de créer un espace permanent pour l’exposition des œuvres.  

Près de 21 000 documents de tournages, des projecteurs, deux caméras antiques, des microfilms, des revues, plusieurs encyclopédies, des livres rares, trois photographies géantes et bien plus. Voilà le legs que le patrimoine de Radio-Canada a offert au MNP, situé sur la rue Hériot au centre-ville.

«Radio-Canada, c’est quand même notre société d’État. Au-delà du matériel et de sa valeur monétaire, c’est un patrimoine culturel et historique d’une grande importance pour nous. Nous sommes très fiers d’avoir fait cette acquisition», a fait savoir Jonathan Hugues-Potvin, directeur général du MNP, qui a présenté la nouvelle collection à L’Express.

Le MNP n’a pas l’intention de laisser les œuvres cachées bien longtemps.

Les deux caméras antiques seront exposées au public dans l’espace Radio-Canada.

L’espace Radio-Canada

«On souhaite créer un espace à même le musée qui sera réservé à la présentation de l’ensemble de l’œuvre de Radio-Canada. On aimerait également en faire une exposition itinérante qui pourrait sortir d’ici et se promener, par exemple, dans les écoles et les bibliothèques. Le but, c’est de faire rayonner le projet et de faire connaître aux gens d’où Radio-Canada est partie», a-t-il ajouté.

Évidemment, vu l’importante quantité de documents, le MNP devra passer plusieurs heures à découvrir l’entièreté des œuvres et à trier les objets les plus pertinents.

«Nous avons travaillé fort au développement du musée. Ça a un effet boule de neige puisque des grands collectionneurs savent que nous existons. Nous avons un heureux problème actuellement, car nous devons refuser des dons par manque d’espace et de ressources», a conclu Jonathan Hugues-Potvin.

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