Menaces à l’endroit de Comtois : ça ne passe pas!

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Par Frederic Marcoux
Menaces à l’endroit de Comtois : ça ne passe pas!
Maxime Comtois (Photo : hockeycanada.ca)

COMMENTAIRE. Des menaces de mort accompagnées d’une pluie d’insultes et d’injures; certains «partisans» ou ces maudits trolls ont été beaucoup trop loin, après le tir de pénalité manqué en prolongation par le capitaine de l’équipe canadienne Maxime Comtois, au dernier Championnat mondial de hockey junior.

Lorsqu’on parle de trolls, comprenez-moi bien, il est question de ces individus qui se cachent derrière de fausses identités sur les réseaux sociaux pour déverser leur fiel à l’endroit de leur proie. Après la victoire de la Finlande qui a éliminé le Canada, le 2 janvier dernier, Maxime Comtois a été la victime de ces attaques sur les réseaux sociaux. Des commentaires dégoûtants comme celui de souhaiter la mort ou le sida à un jeune homme de 19 ans sont inadmissibles!

Je ne sais pas pour vous, mais à 19 ans ça peut être difficile d’être assez solide pour encaisser tous les coups. À une époque où la cyberintimidation est présente et nous suit à la maison avec les téléphones intelligents, c’est un défi colossal d’y échapper. J’espère que l’attaquant des Voltigeurs de Drummondville est bien encadré par ses proches et par un psychologue au besoin.

Je ne suis pas beaucoup plus âgé que Comtois, mais j’ai connu «l’ancienne game» où les insultes se disaient face à face et où il était plus facile de mettre un terme à l’intimidation pour cette même raison. En l’espace de quelques années, l’intimidation est devenue beaucoup plus sournoise avec Internet.

J’ai moi-même été la victime de certains trolls ou d’individus qui m’ont retracé sur Facebook pour me donner «un char de …». En couvrant le palais de justice, dans mon cas, ou en étant une personnalité publique comme hockeyeur, la critique sera présente et elle a sa place. Les menaces, non! J’imagine tout de même un grand flanc-mou derrière son clavier qui perd son temps à nourrir son égo à l’aide de ses insultes. Ce genre d’individu minable, comme tous ceux qui ont franchi la limite en insultant Maxime Comtois ont un problème.  Pourquoi ne pas supporter ceux qui essaient d’aller de l’avant ? Tirer ou tenter sa chance dans la vie, au fond, ça peut virer d’un côté comme de l’autre.

On connaît tous un intello ou un jeune qui a été victime de moqueries à l’école avant de se développer pour devenir un surdoué. Maxime Comtois sera au cœur d’une équipe qui fera rêver bien des Drummondvillois, dans quelques semaines, lors des séries éliminatoires. Et, une fois de plus, la proie d’aujourd’hui pourrait devenir le héros de demain…

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