DURHAM-SUD. Fort d’une expérience de plus de vingt ans en politique municipale, le maire de Durham-Sud, Michel Noël, se dit très satisfait de la dernière année et ce, pour plusieurs bonnes raisons.
«Dans une petite municipalité comme la nôtre, il faut avant tout contrôler nos dépenses et c’est encore ce que nous avons fait en 2018 en respectant notre budget de fonctionnement qui frôle le 1,1 million $. Mais ce qui est aussi très intéressant, c’est de constater que tous les membres du conseil municipal travaillent dans le même sens. Cette année, trois conseillers en étaient à leurs premiers pas en politique et ils ont certainement amené un aspect de renouveau. Tout s’est bien déroulé», a confié d’entrée de jeu le maire Noël.
Même si les projets lancés sur la table en début d’année n’ont pas tous été réalisés, les élus de Durham-Sud demeurent très optimistes.
Un kiosque qui fait parler
En 2018, le programme PAIR est officiellement entré en fonction et le projet d’éliminer les matériaux compostables s’est bien déroulé, mais c’est probablement l’installation d’un kiosque en bordure de la route 116 qui a fait le plus jaser.
«Ça fait déjà un petit bout de temps qu’on voulait installer un kiosque municipal voisin de l’épicerie et là, c’est fait. Ce kiosque aura plusieurs fonctions. Il peut s’avérer une porte d’entrée en façade de la 116, il peut servir aux citoyens qui aimeraient y organiser certaines activités ou encore aux agriculteurs qui aimeraient offrir à la population des paniers de légumes bio. Il pourra aussi servir de halte routière, d’espace stationnement. En fait, ce sera un kiosque multifonctionnel», précise le premier magistrat. La municipalité a aussi adhéré au projet du transport communautaire de la MRC, en aménageant un stationnement incitatif pour ceux et celles qui aimeraient faire du covoiturage.
Concernant le programme PAIR, plusieurs personnes en ont profité tout au long de la dernière année. Pour ce qui est du programme des matériaux compostables, une quinzaine d’agriculteurs ont participé au projet-pilote qui priorisait la récupération de matériaux plastiques agricoles. «Je dirais que le projet-pilote a été une réussite en soi. Étant donné que la Chine a toutefois décidé d’importer moins de matériaux recyclés, nous avons un surplus de ces matériaux et nous devons maintenant leur trouver des débouchés. Des démarches ont déjà été entreprises et nous sommes dans l’attende de réponses positives», soutient Monsieur le maire.
Sur un plan un peu plus gris, le maire Noël ne s’est pas faufilé et a avoué que les loisirs avaient connu une année assez tranquille et que la municipalité était un peu en retard sur l’entretien de ses routes et chemins.
«Il n’y a plus de festival. Donc, il faut trouver une autre activité attractive pour la municipalité et il faudra intéresser des gens à reprendre en mains les loisirs municipaux. Par ailleurs, la vie culturelle fonctionne bien, particulièrement en raison de la présence de la galerie MP Tresart qui a mis sur pied plusieurs activités au cours de la dernière année».
«Comme élus, nous devons être vigilants. Dans une municipalité comme la nôtre, chaque dollar est important et il faut savoir bien gérer. C’est ce que nous avons tenté et réussi à faire à nouveau cette année», stipule M. Noël.
Les enjeux pour 2019
Pour la prochaine année, Michel Noël précise que quelques projets retiennent l’attention. Mais quels sont les grands enjeux de cette deuxième année de mandat.
-Les routes et chemins. Durham-Sud devrait investir environ 400 000 $ à ce niveau dont 300 000 $ pourraient venir de subventions gouvernementales.
-La fibre optique. Peu de choses ont été faites encore mais, à Durham-Sud, on espère que le branchement débutera quelque part en 2019.
-Une activité à grand déploiement. Le Festival de Durham-Sud étant chose du passé, les élus municipaux espèrent que des citoyens se réuniront pour mettre sur pied une activité attrayante qui pourrait attirer concitoyens et visiteurs.
-Regain de vie aux loisirs. La formation d’un nouveau comité pourrait redonner un nouveau souffle aux loisirs et possiblement mettre sur pied un camp de jour pour les jeunes.
