Le Dojo Drummond fête ses 40 ans

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Par Ghyslain Bergeron
Le Dojo Drummond fête ses 40 ans
Jean Lauzon surveille de près les élèves en pleine acquisition de connaissances dans le dojo de la rue Dorion. (Photo : Ghyslain Bergeron)

SPORTS. Peu d’écoles d’enseignement peuvent se vanter de souffler 40 bougies. Dojo Drummond, fondé en 1977 par Alain Wuattier, a vu passer au fil des ans plusieurs grands maîtres et a formé, au fil des ans, une quinzaine de ceintures noires.

Invité par le Drummondville Olympique, M. Wuattier a d’abord été professeur de judo et d’aïkido Yoseikan. En 1982, le nom a changé pour Aïkibudo et fonctionne de façon autonome. Pendant une dizaine d’années, le dojo a accueilli les athlètes sur la rue Loring.

Après un passage sur la rue Heriot, le dojo a trouvé une niche au Centre communautaire Drummondville-Sud (CCDS) pendant deux décennies. C’est à ce moment que la direction technique du dojo a été confiée à Jean Lauzon, aujourd’hui 4e dan d’Aïkibudo, 4e dan d’Aïki ju-jitsu, 2e dan de Kobudo et 1ère dan de judo.

Les premières ceintures noires du Dojo, en 1989, Richard Verrier, Alain Wuattier et Jean Lauzon.

À la suite de l’incendie du CCDS à l’été 2009, les cours ont été transférés au Centre multisport de la rue Montplaisir. M. Lauzon a aussi enseigné le judo pendant un certain temps en plus de sa discipline. À ce jour, le dojo a trouvé un emplacement de choix, sur la rue Dorion.

Plusieurs grands maîtres ont visité le Dojo au cours de ces quarante années, notamment Alain Floquet, le fondateur de l’Aïkibudo, Raymond Damblant, Hatakeyama Goro, Daniel Dubreuil, Nakamura Hiroshi, Paul-Patrick Harmant, Pascal Serei et André-Jacques Serei.

Une quinzaine de ceintures noires ont été formées au dojo depuis son ouverture, du premier jusqu’au quatrième dan. Le Dojo Drummond a  été le deuxième dojo, après l’Hakudokan de Montréal, aujourd’hui appelé Club Budo, à enseigner l’Aïkibudo de Me Floquet au Québec.

Après un peu plus de quarante ans de pratique et d’enseignement, maintenant âgé de 65 ans, le directeur technique du Dojo se dit heureux de perpétuer cette tradition martiale qui lui permet notamment de conserver une certaine forme physique et de transmettre aux plus jeunes un enseignement traditionnel adapté à nos conditions modernes, fort apprécié par les pratiquants. Certaines des techniques enseignées, notamment au sabre japonais, ont plus de six cents ans d’âge.

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