Le botteur Vincent Blanchard rêve à la NCAA

Le botteur Vincent Blanchard rêve à la NCAA
Vincent Blanchard. (Photo : Photo : gracieuseté)

FOOTBALL. Après avoir vu son parcours dans les rangs collégiaux prendre fin, il y a quelques semaines, avec l’équipe de football du Campus Notre-Dame-de-Foy (CNDF) en division 1, Vincent Blanchard part à la conquête d’un rêve : évoluer dans la National Collegiate Athletic Association (NCAA).

«Je vais aller faire un camp du 18 au 21 janvier à Las Vegas. Ce camp-là devrait me permettre de me faire connaître. C’est un des plus gros showcases au monde pour les botteurs. C’est là que la plupart des universités américaines vont pour trouver leur botteur. La NCAA est une expérience que j’aimerais vivre. Si j’ai la chance d’y aller, c’est sûr que j’y vais. C’est un rêve pour moi», confie Vincent Blanchard.

L’ancien des Sénateurs du Collège Saint-Bernard a d’ailleurs été informé le 12 novembre dernier par le directeur du camp de botteurs de Las Vegas, Chris Sailer, que les Ducks de l’Université de l’Oregon, les Bruins de l’Université de la Californie à Los Angeles (UCLA) et les Huskies de l’Université Northern Illinois auraient de l’intérêt à son endroit. Le jeune botteur dit avoir une préférence pour l’Université de l’Oregon, un programme qui a notamment développé quelques talents de la NFL comme Marcus Mariota et Patrick Chung.

Le 11 novembre dernier, en partageant les faits saillants de la saison de Vincent Blanchard, Chris Sailer a d’ailleurs écrit sur le réseau social Twitter qu’il est «l’un des espoirs les plus talentueux» disponibles et qu’il a le talent pour aspirer à évoluer dans la NFL.

Vincent Blanchard (Photo gracieuseté François Pépin)

Natif de Saint-Germain-de-Grantham, Blanchard a mis fin à une belle carrière collégiale cet automne en étant sélectionné sur l’équipe d’étoiles de la division 1 pour une troisième année consécutive. À sa quatrième année collégiale, il a réussi dix de ses 14 tentatives de placement, en plus de maintenir une moyenne de près de 60 verges sur les bottés d’envoi et de 39,1 verges par botté de dégagement.

L’athlète âgé de 20 ans a disputé ses deux premières années dans l’uniforme des Cougars du Collège Champlain-Lennoxville, gagnant le Bol d’or en 2015, avant de se diriger au CNDF pour des raisons académiques, lors des deux années suivantes. Celui qui excelle aussi au soccer souhaitait devenir pompier, avant de mettre son projet sur la glace, pour se consacrer à fond au football. Vincent Blanchard rêve de devenir un botteur professionnel.

«J’ai répondu aux attentes, mais je peux toujours faire mieux, poursuit l’étudiant en sciences humaines. Je veux travailler sur ma constance. C’est surtout mental, quand tu es botteur. Ça se passe beaucoup entre les deux oreilles.»

S’il reste au Canada, sans nommer les programmes intéressés à ses services, le principal intéressé a révélé que la plupart des programmes québécois l’ont approché, tout comme une université de l’Ouest canadien. Il se donne du temps pour évaluer ses options avant de prendre une décision. Le botteur avait également participé à un camp à l’Université Syracuse l’été dernier qui s’était bien déroulé. Vincent Blanchard «attend des nouvelles, sans savoir ce qui va arriver avec ça».

Sur les traces de J.J. Molson

En 2015, un botteur québécois des Islanders du Cégep John-Abbott en division 2, J.J. Molson a profité de quelques camps de botteurs pour se faire remarquer. Le cousin lointain du propriétaire des Canadiens de Montréal, Geoff Molson, avait d’ailleurs tourné le dos à une bourse d’études de l’un des plus prestigieux programmes de football américain de la NCAA, le Crimson Tide de l’Alabama, selon Radio Canada. Il avait plutôt accepté l’offre de UCLA. Aux yeux de Vincent Blanchard, il s’agit d’une preuve qu’il est possible d’atteindre son rêve en suivant un cheminement similaire.

«Comme botteur, quand t’as une bonne jambe, il n’y a rien qui t’empêche d’aller loin. Je pense que j’ai déjà cette qualité-là avec ma jambe. Il me reste juste à améliorer l’aspect mental. Je me dis qu’un Québécois est passé par le même cheminement que moi et que c’est possible d’y arriver», convient Vincent Blanchard qui compte mettre plusieurs heures cet hiver à peaufiner son anglais.

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