La chaleur accablante affecte la récolte des pommes

La chaleur accablante affecte la récolte des pommes
La Ville comptera, à partir de l’été prochain, deux vergers urbains. (Photo : Photo d'archives)

POMICULTURE. La vague de chaleur qui a touché le Centre-du-Québec cet été aura de nombreux impacts négatifs sur la récolte des pommes. Les arbres manquent d’eau pour nourrir leurs fruits et le nombre d’insectes et d’infections se multiplie. 

«À cause de la chaleur et le manque d’eau sur le territoire, les pommiers subissent deux grandes conséquences. En général, les pommes sont plus petites cette année. De plus, puisque l’arbre manque d’eau pour nourrir ses fruits, il les éjecte. Nous nous retrouvons avec beaucoup de fruits par terre et peu dans les arbres», explique Linda Perreault, copropriétaire du Verger Blanchard à Wickham.

De plus, la chaleur fait en sorte qu’il y a beaucoup plus d’insectes et de bactéries qu’à l’habitude et cela brise inévitablement les fruits. «Nous avons été pris avec le feu bactérien, une maladie bactérienne qui a affecté nos pommiers. Nous avons dû couper énormément de branches et tailler des arbres. Ce sont toutes des conséquences de la chaleur et du manque de pluie», soutient Mme Perreault.

Une autocueillette tout de même appétissante

Malgré tous ces désagréments, le Verger Blanchard possède beaucoup de pommiers, ce qui permettra à la clientèle de bien remplir leur sac. D’ailleurs, l’autocueillette est ouverte depuis maintenant trois semaines et se terminera à la mi-octobre, selon la température. «Si l’automne est frais, les fruits mûrissent moins vite, donc les pommes restent accrochées à leur arbre plus longtemps. Dans ces conditions, la cueillette pourrait durer jusqu’à la fin octobre», souligne l’arboricultrice.

Bien qu’une grande partie de la récolte soit abîmée par la chaleur, les pommes ne sont pas gaspillées. «Nous récupérons tous les fruits tombés des arbres, soit pour en faire des pommes à jus ou encore des pommes pour nourrir les chevreuils. Nous ne gaspillons pas, mais ça ne nous rapporte pratiquement rien de les vendre ainsi», conclut Linda Perreault.

Partager cet article