Un homme barricadé depuis vendredi soir à Drummondville

Un homme barricadé depuis vendredi soir à Drummondville
Plusieurs dizaines de policiers sont arrivés sur place, vers 21h vendredi. (Photo : (Photo: Frédéric Marcoux))

Un père de famille âgé de 30 ans est barricadé dans une résidence de la 26e avenue, depuis 21h vendredi soir, entraînant l’évacuation des résidents du secteur par la Sûreté du Québec (SQ) par mesure préventive. Les forces de l’ordre ont déployé une importante opération toute la nuit.  La 26e avenue, une portion de la 27e avenue, ainsi qu’une section de la rue Bertrand ont été fermées à la circulation.

«Les policiers sont là en lien avec un individu en crise, explique le sergent de la SQ Louis-Philippe Bibeau. Ils ont été confrontés à un individu désorganisé qui avait une arme blanche en sa procession. Il s’est barricadé à l’intérieur. Il menace de s’en prendre à lui-même et aux policiers.»

À l’arrivée du journaliste de L’Express, peu après 23h, vendredi soir, les policiers encerclaient la résidence où se trouvait l’homme en question. Le journaliste posté sur la 27e avenue a pu observer du mouvement à l’arrière de la demeure, quelques minutes après minuit, lorsque l’individu a tassé le rideau de la fenêtre pour jeter un bref regard à l’extérieur.

La 27e avenue a ensuite été fermée à la circulation. Après minuit 30, les forces de l’ordre se sont activées davantage avec l’arrivée du groupe tactique d’intervention (GTI).

Les curieux étaient nombreux à s’approcher du périmètre de sécurité. Vers 1h15, un agent de la SQ a sommé les gens de quitter les lieux.

« Vous risquez de voir quelque chose que vous ne voulez pas voir. […]Ce n’est pas un show, c’est une opération policière », a-t-il lancé aux spectateurs.

Ce dernier a toutefois fait signe à un proche de la famille de rester : « Tu vas me feeder ».

Le jeune homme en question semblait nerveux, puisqu’il communiquait avec l’homme à l’intérieur de la résidence.

De longues minutes ont passé, sans le moindre bruit. La tension était palpable auprès des proches de l’individu. Quelques-uns stressaient après avoir été sans nouvelle de l’homme à l’intérieur de la maison pendant plus de 10 minutes.

Un proche a confié que l’homme en question vivrait une période difficile dans sa vie. Il a dit craindre un suicide.

Peu avant 3h, le journaliste a quitté les lieux. Les forces de l’ordre semblaient opter pour la patience pour arrêter l’individu.

Louis-Philippe Bibeau a confirmé cette stratégie, samedi matin : « Le but est d’avoir la reddition pacifique.»

Tout individu en détresse psychologique peut contacter le Centre d’écoute de prévention du suicide au 819-477-8855.

Partager cet article