Prendre le relais dans le don de soi

Prendre le relais dans le don de soi
Michel Lemaire et Valérie Martel avec leur plaque soulignant leur prix Gérard-Hamon remis par le Regroupement québécois du parrainage civique.

ACTUALITÉ. «Ce qui m’a fait tomber en amour avec mon chum c’est quand il m’a dit qu’il faisait du bénévolat avec le Parrainage civique Drummond. Je ne connaissais pas ça. J’ai fait wow!», s’est remémoré avec tendresse Valérie Martel.

Bénévole à Parrainage civique Drummond jusqu’à ce qu’un cancer l’emporte, Joël Tourigny parrainait Michel Lemaire. Tout naturellement, avec l’accord de son «filleul», Valérie Martel a poursuivi cette implication en devenant sa «marraine». Une belle façon pour celle qui a le don de soi inscrit dans son ADN de redonner au suivant tout en honorant la mémoire de son Joël.

Il faut savoir que du vivant de son conjoint, l’enseignante en adaptation scolaire participait déjà aux nombreuses activités organisées par l’organisme qui a pour mission de créer des relations d’amitié et d’entraide avec des personnes qui éprouvent des difficultés d’intégration et de participation sociale à cause d’une incapacité. De fil en aiguille, elle apprend à connaître son futur «filleul».

«Quand Joël est mort, ça m’a fait un choc dans mon cœur. J’étais triste. J’avais aussi peur de ne plus avoir de parrain. Quand j’ai su que Valérie devenait ma marraine, je me suis senti mieux dans mon cœur», souligne avec émotion Michel Lemaire.

Cependant, avant de parrainer Michel, la résidente de Saint-Charles-de-Drummond lui a demandé son accord. Michel a accepté avec enthousiasme. «Valérie c’est une bonne personne pour moi», soutient celui qui aime bien faire des sorties au cinéma.

Et l’un comme l’autre, Valérie et Michel retirent de nombreux de bénéfices du beau lien de confiance qu’ils ont établi sous l’hospice de Parrainage civique Drummond.

«Avec Michel, je vis le moment présent. Ce n’est jamais compliqué. Il n’y a pas de malice. C’est de l’amour pur», de conclure Valérie Martel.

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