LOISIRS. Trois municipalités de la MRC de Drummond se partageront une ressource en loisirs dans le but d’offrir des activités de plus grande qualité et diversifiées à leurs citoyens.
De fait, les élus de Saint-Majorique-de-Grantham, Saint-Edmond-de-Grantham de même que de Saint-Pie-de-Guire ont récemment autorisé une demande d’aide financière pour l’embauche et la mise en commun d’une ressource en loisirs, et ce, dans le cadre du programme d’aide financière pour la mise en commun d’équipements, d’infrastructures, de services ou d’activités en milieu municipal.
Cette ressource serait plus que bienvenue compte tenu, d’après ce qui est écrit dans le procès-verbal de la séance du conseil de Saint-Majorique de janvier, de l’état de précarité de la ressource bénévole observé et ressenti dans ces milieux ruraux et de l’offre d’activités en loisir offerte annuellement aux citoyens qui demeure instable et très variable selon la disponibilité des ressources bénévoles en place.
«On souhaite offrir davantage d’activités aux citoyens afin d’être plus attractif. Si on prend l’exemple de Saint-Majorique, on est presque trop proche de Drummondville, donc souvent, les gens choisissent d’aller plus en ville pour leurs activités. On veut vraiment développer le sentiment d’appartenance», explique Line Fréchette, mairesse de Saint-Majorique. Sa municipalité a d’ailleurs été désignée comme organisme responsable et gestionnaire de ce projet de coopération intermunicipale en loisir.
Ce type de partage de ressource se fait dans d’autres municipalités et est une initiative encouragée par le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire. Il s’agit d’une belle solution lorsque des municipalités comme celles ici concernées ne peuvent financièrement se doter d’une permanence en loisir et offrir un emploi à temps plein.
«La personne qui sera embauchée travaillera deux jours à Saint-Majorique, deux à Saint-Edmond et une journée à Saint-Pie-de-Guire», fait savoir Mme Fréchette.
«Je tiens aussi à préciser que ce projet ira de l’avant, qu’on ait la subvention ou non», ajoute-t-elle.
D’ailleurs, les fonds nécessaires pour en assurer le démarrage sont déjà réservés pour les années 2018 et 2019.
Un comité de gestion intermunicipal en loisir sera formé pour établir les premiers jalons de l’entente. Les modalités seront détaillées et ratifiées par protocole d’entente dûment signé entre les parties au cours de l’année 2018 avec le soutien technique de Loisir Sport Centre-du-Québec.
