Le D31, parlons-en!

Le D31, parlons-en!
Tribune libre. (Photo : Photo Deposit)

Concernant les festivités de fin d’année (31 décembre) au centre-ville, j’aimerais faire part de mes constats et gros bémols. D’abord, comme résident de la rue Lindsay, je me retrouve plongé en plein cœur de l’action (moi comme d’autres).

Les manèges à peine démontés et les génératrices mises à «off», je me questionne si ce tohu-bohu en valait l’investissement. Tout me porte à croire qu’il n’y a pas lieu de se pavoiser face à un bilan que je présume être négatif. D’abord, très faible affluence (froid oblige), manèges en panne (huile gelée), etc. J’ai tout lieu de croire que les promoteurs planchent déjà sur une possible et prochaine édition (fin 2018) en comptant que Dame nature soit davantage favorable.

Par-delà ça, pour l’heure, qu’on me permette de parler de plein «d’emmerdes» causés par un tel événement voué à la sacro-sainte revitalisation du centre-ville, mais à fort prix (ouvriers, manœuvres, opérateurs de machineries oeuvrant durant près d’une semaine (temps double) pour rendre le tout fonctionnel).

-blocage des rues autour (4 à 5 jours);

-trafic détourné sur Lindsay et fort volume de voitures pour passer la rue Marchand. Il fallait au moins trois cycles de lumière sans parler du train;

-stationnements réservés à la grosse machinerie et aux manèges dans un contexte où plein de citoyens veulent se rendre aux offices religieux et donc, pour eux, stationnement à une grande distance.

-Difficulté d’accès accrue aux services et commerces (Caisse Desjardins, tabagie, café, etc.)

-génératrices vrombissant jour et nuit, des heures, des jours et nuits au détriment du repos des citoyens autour.

-musique tonitruante pour mousser l’ambiance et sans égard pour un centre d’hébergement pour des gens dont certains sont en phase de rétablissement et en besoin de repos et de calme.

-piétinement des arbustes (rosiers et/ou haies malmenées par les ouvriers et les festivaliers).

Lisant ceci, certains se diront que quoique l’on organise, il y aura toujours des insatisfaits et qu’on ne peut faire d’omelette sans casser des œufs. Soit, mais parlons-en à Denis Coderre, qui souffre de cette manie de geler le centre-ville sans consulter les citoyens, sauf pour les instruire d’un agenda de rues bloquées.

En passant, le parc Woodyatt tout près offre un merveilleux Plan B pour que les citoyens désireux de s’éclater en fin d’année, comme en d’autres occasions.

Denis Chapdelaine, Drummondville

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