Les ultrafans insufflent de l’énergie aux Voltigeurs

Les ultrafans insufflent de l’énergie aux Voltigeurs
La présence des ultrafans contribue à créer une ambiance totalement survoltée dans l'amphithéâtre de la rue Cockburn. (Photo : Ghyslain Bergeron)

HOCKEY. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ne passent pas inaperçus lorsqu’ils débarquent au Centre Marcel-Dionne. Avec leur joyeux tintamarre, les ultrafans des Voltigeurs de Drummondville savent insuffler force et énergie à leurs favoris.

S’inspirant de la culture du soccer européen et de l’Impact de Montréal, la version drummondvilloise des ultrafans a été mise sur pied par l’organisation des Voltigeurs elle-même il y a quelques saisons déjà. Un concept qui n’avait jamais encore été expérimenté à travers la Ligue de hockey junior majeur du Québec.

Envahissant la section 34 lors de presque chaque partie à domicile, ces fidèles partisans encouragent les Rouges de façon soutenue, peu importe le pointage du match. Debout, trompettes et instruments de percussions à la main, leurs cris et leurs chants se font entendre aux quatre coins de l’aréna, de la première à la dernière minute.
Responsable des ultrafans des Voltigeurs depuis maintenant quelques saisons, Vicki Marquis est celle qui s’assure de trouver une quarantaine de bruyants partisans lors de chacun de ces matchs.

«On a beaucoup de réguliers dans notre groupe, mais on recrute des nouveaux grâce à notre page Facebook. Ça nous prend du monde qui est prêt à crier et à participer de façon très active pendant toute la durée du match. Quand on débarque à l’aréna, on doit nous entendre!», explique Vicki Marquis.

Photo Ghyslain Bergeron

Même si les foules sont moins nombreuses depuis quelques années, notamment en raison des insuccès de l’équipe sur la glace, la présence des ultrafans contribue à créer une ambiance unique et totalement survoltée dans l’amphithéâtre de la rue Cockburn.

«On a beaucoup de plaisir ensemble! Peu importe l’allure du match, on ne lâche jamais», indique Vicki Marquis, en souriant.

«Même si les Voltigeurs tirent de l’arrière 8 à 2, on continue de les encourager jusqu’à la dernière minute, poursuit-elle. Le prix d’entrée pour un ultrafan, c’est justement de faire du bruit. Alors si tu n’en fais pas, je ne te rappelle pas!».

Au cours des dernières années, quelques joueurs des Voltigeurs ont d’ailleurs pris le temps de remercier les ultrafans pour leur dévouement. Louis-Philip Guindon, Charles-David Beaudoin et, plus récemment, Cédric Desruisseaux ont notamment exprimé leur reconnaissance envers ces fidèles partisans.
«De savoir qu’on les motive et qu’on leur donne de l’énergie avec nos encouragements, ça nous fait chaud au cœur. C’est pour eux qu’on fait tout ça», confie Vicky Marquis en terminant.

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