Que des passionnés à un souper de Saint-Léonard-d’Aston

Que des passionnés à un souper de Saint-Léonard-d’Aston
Dr. Richard Proulx

SANTÉ. Après les développeurs, les bâtisseuses et les personnes inspirantes, la Fondation médicale Jean-Pierre Despins a décidé d’honorer des passionnés lors de son prochain souper-bénéfice annuel.

Le 7 octobre, au Centre Richard-Lebeau de Saint-Léonard-d’Aston, lors d’un souper gastronomique, au coût de 95$, les convives pourront découvrir des gens qui ont une passion dans différents domaines et qui sont des modèles de détermination.

Le tout se déroulera sous la présidence d’honneur de Paul Ouellet, président de AOF Service Alimentaire de Drummondville, lui-même un passionné des Affaires et du monde alimentaire depuis plus de 60 ans. Celui qui a grandi au sein de l’Abattoir Ouellet de Sainte-Perpétue, devenu par la suite le Groupe Olymel, a acquis les Aliments Oncle Fred qui sont devenus AOF Service Alimentaire inc.

Toujours dans le monde des affaires et de l’agriculture, Yvon et Claude Cardinal, de Sainte-Brigitte-de-Saults, seront sous les projecteurs. Ils constituent la quatrième génération de l’entreprise familiale Les Pommes de terre Cardinal qui a été fondée en 1952.

En culture, Francine Lafond et Réal Deschênes seront honorés pour leur implication dans le monde musical à Saint-Wenceslas. Professeurs de musique depuis 50 ans, leurs quatre enfants sont tous des musiciens. Ils ont aussi formé au-delà de 1500 jeunes au fil des ans.

Au niveau sportif, les honneurs reviendront à Jean-Yves Doucet, de Saint-Léonard-d’Aston. Enseignant en éducation physique et entraîneur, il encourage les jeunes au softball, hockey et football depuis 1976. Il compte de nombreuses médailles à son actif.

Trois nouveaux médecins

La Fondation souhaite amasser au moins 85 000 $ qui seront versés pour des bourses d’installation qui visent à attirer trois médecins pour combler les besoins de la clinique médicale. Ceux-ci bénéficieraient d’un montant de 35 000 $ pour la signature d’un contrat d’une durée minimale de trois ans.

C’est que le GMF a perdu deux médecins au cours de la dernière année et que le Dr Proulx souhaite diminuer sa charge de travail, lui qui compte présentement 2 500 patients à sa charge. «Idéalement, il faudrait en avoir quatre, mais avec trois nous serions corrects. C’est le nombre que nous avons eu pendant une dizaine d’années jusqu’à il y a deux ans», souligne René Bérubé, le président de la Fondation.

Au cours des deux dernières éditions, la Fondation avait fracassé un record en amassant, en une seule soirée, des montants de 92 400$, en 2015, et de 102 405$, l’an dernier. Des sommes avaient ensuite permis de majorer la campagne de financement dans les semaines suivantes.

Ces campagnes avaient permis l’acquisition d’équipements médicaux à la fine pointe de la technologie. «Tellement qu’on se fait dire par des étudiants qu’on a des choses qu’ils n’ont même pas à des places comme Laval, souligne René Bérubé. On est l’une des cliniques les mieux équipées au Québec».

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