Un Bric-à-brac populaire pour la maison des jeunes de Saint-Charles

Un Bric-à-brac populaire pour la maison des jeunes de Saint-Charles

JEUNESSE. Le centre communautaire Sintra Saint-Charles s’est transformé en bazar le temps d’une journée au bénéfice de la maison des jeunes locale, et des adolescents qui la fréquente. 

En fait, le Bric-à-brac des jeunes est la nouvelle version de l’attendue Opération nettoyage du Club optimiste de Saint-Charles, qui ont passé le flambeau à la maison des jeunes. «C’est la première année que la maison prend l’organisation en main. Le Club optimiste nous a montré un peu ce qu’ils ont fait au cours des dernières années, et nous avons pris la même formule avec une petite touche personnelle», explique la coordonnatrice de la maison, Amélie LeBlond. Au dire des organisatrices, les mots nettoyage et jeunes dans le nom de l’événement faisaient plus ou moins bon ménage…

Une quantité impressionnante d’objets variant entre vaisselle, livres, bibelots et meubles se côtoient sur le terrain du centre communautaire. «On ne s’attendait pas à en ramasser autant», avoue la coordonnatrice.

D’après la présidente du conseil d’administration, Valérye Bourassa, l’ouverture des portes ressemblait étrangement aux soldes d’après-Noël dans les magasins à grande surface.

«Il y avait environ quarante personnes qui attendaient impatiemment, c’était fou. Les gens couraient», commente de son côté l’animatrice Karoline Girouard, l’air encore un peu surpris.

Près de cinquante personnes, dont une quinzaine d’adolescents, ont travaillé bénévolement à l’organisation du bazar. Les fonds amassés iront directement dans les activités de la maison des jeunes et à des ateliers de sensibilisation et de prévention.

«Une activité qui coûte cinquante dollars en temps normal en coûtera vingt avec nous. C’est avec ce genre d’événement qu’on réussit à planifier des sorties à rabais. Même dans le ludique, on parvient quand même à aller chercher un côté éducatif, en créant des liens entre les jeunes et les adultes. C’est plus important qu’on pense», explique l’animatrice.

«Souvent, ce sont des choses que les enfants ne peuvent pas faire avec leurs parents», ajoute Valérye Bourassa.

L’organisation s’est fixé un objectif de 5000 $, et tout porte à croire qu’il sera atteint. Le Bric-à-brac risque aussi d’éviter un budget déficitaire pour la maison des jeunes de Saint-Charles. 

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