Vendredi sera la dernière journée de travail pour Maguy Courchesne

Vendredi sera la dernière journée de travail pour Maguy Courchesne
Maguy Courchesne quittera après 29 ans de loyaux services.

COMMUNAUTAIRE. Maguy Courchesne a été remerciée de son poste de directrice des Groupes populaires et associés Drummondville inc. (GPADI), dont les bureaux sont situés dans l’édifice de La Marguerite sur la rue Brock. Elle quittera, à regret, vendredi.

C’est par manque d’appuis financiers que le conseil d’administration de GPADI a dû prendre la difficile décision de mettre fin au travail de Maguy Courchesne après 29 ans de loyaux services.

«Nous n’avons plus les moyens de la payer», reconnaît Richard Senneville, président du CA. Il a aussi annoncé que le C@féNet, l’un des services fournis par GPADI, en est à son dernier souffle et que des démarches sont en cours pour amorcer une fusion entre GPADI et la Corporation de développement communautaire (CDC), propriétaire de la bâtisse.

«Nous allons faire ce qu’on peut pour garder ouvert le C@féNet le plus longtemps possible, mais il faut convenir que les postes d’ordinateurs que nous louons à raison de 4 $ de l’heure n’auront plus beaucoup d’utilité lorsque seront disponibles la cinquantaine de postes d’ordinateurs prévus dans la nouvelle bibliothèque, qui seront accessibles gratuitement», a-t-il fait valoir.

Dans ces circonstances difficiles, le poste de Maguy Courchesne a été aboli. «Je sais qu’elle prend ça dur. Il y a eu une baisse de 11 % l’an passé. Ce sera sa dernière journée vendredi et elle refuse qu’on souligne son départ. On lui a donné un ordinateur car le sien était plutôt vieux. C’est une décision difficile, ça déchire le cœur», de laisser tomber M. Senneville.

GPADI est un organisme de soutien administratif, de formation et d’éducation populaire auprès des organismes communautaires, des PME, travailleurs et travailleuses autonomes et personnes à faible revenu.

Celle qui était la seule employée affirme qu’elle avait préparé un document démontrant que «c’était encore viable. Mais ils n’en ont pas tenu compte. Moi je pensais travailler ici jusqu’à 70 ans. Je me souviens de ma première journée ici le premier septembre 1997, 10 ans jour pour jour après la fondation de GPADI. J’ai adoré ça tout de suite. Je trouvais ça incroyable de pouvoir aider les gens de cette manière. Je ne l’ai pas dit à personne, mais je préparais un événement au Looba le premier septembre prochain pour célébrer mes 30 ans de service et les 40 ans de GPADI».

Entretemps, GPADI tentera de conserver le service Internet pour les organismes de la bâtisse ainsi que le photocopieur, qui fut il y a deux ans une commandite de Desjardins.

«Le CA de GPADI a envoyé récemment une lettre au CA de la CDC pour proposer la fusion. La CDC pourra récupérer les ordinateurs et continuer à donner des formations dans l’emplacement du C@féNet qui changera de nom pour devenir le laboratoire informatique», a ajouté Richard Senneville.

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