Une histoire d’amour et de bénévolat

Une histoire d’amour et de bénévolat
Lise Janelle-Cusson (avec le chandail rouge

ALTRUISME. Lise Janelle-Cusson et son mari, Bernard Cusson, s’impliquent depuis plusieurs années dans l’organisation du Relais pour la vie de la Société canadienne du cancer. Pour eux, c’est une véritable histoire d’amour.

C’est la quatorzième année que Lise Janelle-Cusson s’implique, de près ou de loin, au sein du Relais pour la vie de Drummondville. Son mari, Bernard Cusson, fait partie de l’organisation depuis environ 12 ans. C’est le quinzième anniversaire du parcours cette année, quand même!

«Après la mort de mon père en 2001, j’ai marché toute la nuit avec une équipe pour le Relais. J’avais tellement trouvé ça beau! Puis, au fil des années, mon neveu est décédé du cancer à 30 ans, puis une de mes nièces à 20 ans… Ça m’a donné une raison de m’impliquer», raconte Lise Janelle-Cusson.

Lorsqu’elle a pris sa retraite en 2005, la dame n’a pas hésité à faire du bénévolat tous les ans pour l’événement. «Les gens amassent des sous pour trouver des remèdes pour que des personnes aussi jeunes ne meurent plus du cancer. C’est une cause qui touche tellement de monde…» Depuis, le Relais pour la vie est devenu son «bébé».

Le couple s’occupe notamment du comité pour les luminaires et de toutes les tâches qui s’y rattachent. En compagnie de d’autres bénévoles, ils collent les étiquettes, préparent les sacs, les classent par ordre alphabétique, reçoivent les gens qui souhaitent acheter des luminaires…

Et parfois, les histoires sont difficiles à entendre. «Il y a quelques années, une jeune femme avec deux enfants d’âge préscolaire se sont présentés au comptoir pour acheter un luminaire. Quand la dame a demandé aux garçons s’ils voulaient, eux aussi, écrire quelque chose sur l’étiquette pour leur papa, j’ai figé», avoue la bénévole aguerrie.

En tout, près de 7000 luminaires seront vendus et exposés sur le parcours d’environ un kilomètre où les participants viendront marcher dans la nuit du 3 au 4 juin. Si les véritables préparatifs ne sont pas encore officiellement enclenchés, l’organisation planche déjà sur le projet depuis plusieurs mois. Au cours des prochains jours, le gros du travail d’installation d’infrastructures et la préparation du terrain débuteront. «C’est un événement qui devient de plus en plus gros à chaque année. Il y a cinq ans, ce n’était pas la même chose du tout!» témoigne Lise Janelle-Cusson en rigolant d’un ton fier.

Selon elle, la recette du succès du Relais tient dans son ambiance. «C’est de l’amour pur qui se transmet dans cet événement-là. On entend de belles histoires, c’est vraiment impressionnant de voir à quel point les gens peuvent être solidaires. C’est inspirant, ça donne espoir en l’avenir, exprime la retraitée d’un air comblé. On célèbre la vie, ce soir-là.»

Le Relais pour la vie aura lieu 3 juin, de 19 h à 7 h, au Centre communautaire récréatif Saint-Jean- Baptiste.

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