SPORT. Si l’escrime est aujourd’hui pratiquement absente des salles d’entraînement drummondvilloises, ce n’est qu’une question de temps avant que la Fédération Escrime Québec n’y remédie et crée un club consacré à ce sport de combat.
Le directeur général de la Fédération Escrime Québec, Dominique Teisseire, confirme que des discussions sont en cours. «Il n’y a rien d’officiel actuellement, mais mettre sur pied un club au Centre-du-Québec est une de nos priorités, puisque la discipline est inexistante dans la région en ce moment.»
Si tout se passe comme prévu, le club devrait voir le jour en septembre.
Une salle dans une école, prêtée par la Commission scolaire des Chênes, doit d’ailleurs être visitée d’ici les deux prochaines semaines par la FEQ. Cependant, aucun nom d’établissement n’a été dévoilé. La Fédération est aussi prête à fournir du matériel pendant un an, question de faciliter l’implantation du club.
Le maître d’armes pressenti pour donner des cours à Drummondville est le français Julien Camus, escrimeur émérite qui voyage régulièrement entre l’Europe et Montréal pour former des athlètes. «Il devrait arriver en août, si tout se passe comme prévu. Il viendrait donner deux cours par semaine à Drummondville. C’est une grosse pointure», estime Dominique Teisseire.
Une grosse pointure qui pourrait aussi former des jeunes sportifs et éventuellement créer une délégation centricoise pour les prochains Jeux du Québec, étant donné que les couleurs noir et jaune sont absentes des compétitions présentement. «Ça fait partie de nos objectifs», précise le directeur général.
Est-ce que Dominique Teisseire croit que l’escrime deviendra aussi populaire qu’un sport comme le soccer ou le hockey ? «Pourquoi pas ? C’est un sport qui mérite de se faire connaître, et qui se développe de plus en plus. Tous les outils pour former des escrimeurs de haut niveau seront réunis. Nous n’avons pas d’excuse pour que cela ne fonctionne pas», affirme-t-il d’un ton décidé.
