«Décédée d’un traumatisme par arme piquante et tranchante»

«Décédée d’un traumatisme par arme piquante et tranchante»
Judith Élémond

RAPPORT. Assassinée le 27 juillet 2016 dans son logement de la rue de l’Aqueduc à Victoriaville, Judith Élémond, une jeune femme de 23 ans, est décédée «d’un traumatisme par arme piquante et tranchante», indique, dans son rapport, le coroner Me Yvon Garneau, tout en précisant que son corps présentait «de multiples blessures notamment au cou, au thorax et au bras».

En traitant des circonstances du décès, le coroner Garneau note qu’un homme, voulant faire une déclaration importante en lien avec un événement survenu quelques heures plus tôt à Victoriaville, s’est présenté vers 5 h 10 le 27 juillet 2016 à l’accueil d’un poste du Service de police de la Ville de Trois-Rivières.

Rapidement, des policiers de la Sûreté du Québec du poste de la MRC d’Arthabaska ont été dépêchés sur les lieux indiqués. «Dès leur arrivée, souligne le coroner, ils entrent à l’intérieur d’un logement situé sur la rue de l’Aqueduc et découvrent, couchée dans un lit, une femme visiblement sans vie… Elle est transportée à l’urgence du centre Hôtel-Dieu d’Arthabaska où son décès a été constaté par un médecin.»

Le lendemain du drame, un pathologiste du Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale de Montréal a pratiqué une autopsie. Son rapport, note le coroner, démontre «un polytraumatisme subi par la victime par arme piquante et tranchante et qu’aucune anomalie anatomique pouvant causer ou contribuer au décès n’a été notée».

Par ailleurs, les analyses toxicologiques n’ont révélé aucune substance, médicament d’ordonnance ou alcool dans le sang de la victime. Le coroner Me Yvon Garneau, qui a signé son rapport le 14 février, précise, quant à l’analyse des faits, qu’elle n’est pas exposée dans son rapport puisqu’elle fait l’objet d’une enquête de la Sûreté du Québec.

Dans cette affaire, le Drummondvillois Jean-François Toupin-Houle a été arrêté. Le ministère public a porté contre lui une accusation de meurtre au premier degré. La suite des procédures est prévue pour le 27 mars.

Mais entretemps, l’accusé tente d’obtenir une liberté sous conditions durant les procédures judiciaires.

Son enquête sur remise en liberté a été entreprise, le 22 février, devant la Cour supérieure du Québec. Mais le lendemain, l’audience a été reportée à une date indéterminée à la demande de la défense en raison d’un élément nouveau porté à son attention.

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