Site d’enfouissement : Saint-Rosaire au lieu de Saint-Nicéphore?

Site d’enfouissement : Saint-Rosaire au lieu de Saint-Nicéphore?
Le site d'enfouissement technique de Saint-Rosaire serait-il intéressant pour la MRC de Drummond?

Les déchets ultimes des Drummondvillois pourraient-ils prendre la direction du site d’enfouissement de Saint-Rosaire, près de Daveluyville, au lieu de celui de Saint-Nicéphore?

La question, qui est débattue autour de la table du comité de gestion des matières résiduelles à la MRC Drummond, a été effleurée par le maire Alexandre Cusson lors de son allocution annuelle communément appelée Souper du maire, mardi soir au Centrexpo.

Selon lui, la Commission municipale sur l’élimination des déchets ultimes s’est penchée sur cette possibilité étant donné l’éventuelle fermeture du site de Waste Management, dans le secteur de Saint-Nicéphore.

«Il faut regarder de près le principe de la régionalisation qui, dans ce domaine, signifie d’aménager un site d’enfouissement par région administrative. On sait que certaines régions n’en ont pas et doivent les transporter dans notre site de Drummondville. Mais, dans la région du Centre-du-Québec, il y en a deux, dont celui de Saint-Rosaire qui est totalement isolé, loin des résidences, qui a des autorisations pour une dizaine d’années alors que celui de Saint-Nicéphore est en fin de vie», a d’abord fait remarquer Alexandre Cusson.

«Y aurait-il une opportunité à saisir pour nous en utilisant le site de Saint-Rosaire? Quel en serait l’impact? Il faudra trouver les meilleures solutions tout en considérant que le gouvernement du Québec accordent les permis et que la MRC accordent les contrats», a-t-il ajouté.

À la MRC de Drummond, Annick Verville, chargé de projet, fait savoir que les six élus du Comité de gestion des matières résiduelles, présidé par Alexandre Cusson, se réuniront le 21 février. «On verra d’abord comment on va étudier la question. Il y aura plusieurs points à évaluer», a-t-elle indiqué en confirmant que le site de Saint-Nicéphore est en fin de vie, soit en 2018, soit en 2020 si le tonnage permis n’a pas été dépassé.

Il faut noter que le site de Saint-Rosaire est opéré par Gesterra.

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