André Komlosy ne se présentera pas aux élections municipales

André Komlosy ne se présentera pas aux élections municipales
André Komlosy (Photo : Archives, L'Express)

Après mûres réflexions, André Komlosy ne se présentera pas aux prochaines élections municipales, pas cette fois-ci en tout cas!

Celui qui, le 10 janvier dernier, avait confié au journal L’Express qu’il réfléchissait à l’idée de briguer un poste de conseiller municipal, voire même d’affronter Alexandre Cusson à la mairie, a pris une décision finale plus vite que prévu.

«Tout simplement, le "timing" n’y est pas. J’en ai discuté avec ma famille (sa femme Christine et leurs deux enfants de 17 et 20 ans) et avec des proches, et je constate que le moment n’est pas idéal pour entreprendre cette année une course électorale. Au bout du compte, je réalise que je peux investir du temps de qualité avec nos enfants, y compris les voyages que nous faisons en famille, et cette partie de ma vie, j’y tiens encore. Sur le plan professionnel, j’ai à compléter des dossiers importants avec des clients, des projets qui sont de longue haleine», a fait savoir l’avocat qui dirige seul son cabinet de développements stratégiques.

Il souligne que, contrairement à ce qu’il avait laissé entendre, à l’effet qu’il prendrait sa décision finale ce printemps, il veut le dire tout de suite afin d’éviter des attentes inutiles.

Selon ses propres mots, cela ne veut pas dire qu’il aura moins d’intérêt pour Drummondville et ses enjeux. «Il y a des dossiers que je vais continuer de suivre de près, comme celui de Via Rail qui a déposé en décembre son projet d’une nouvelle desserte de trains passagers. Drummondville serait ainsi considérée pour avoir une fonction de pivot (hub) pour des trains passagers à destination de Montréal et Québec», de rappeler celui qui termine son mandat de président sortant à la Chambre de commerce d’industrie de Drummond (CCID).

Si André Komlosy, à 51 ans, tourne le dos à la politique active, il n’est pas dit que sa décision demeurera la même dans quelques années. «On ne sait pas ce qui pourrait se passer dans un prochain rendez-vous électoral municipal», laisse-t-il tomber en écartant volontairement le pallier provincial ou fédéral.

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