L’expérience d’une vie pour deux équipes centricoises

L’expérience d’une vie pour deux équipes centricoises
Les petits Voltigeurs ont été présentés à la foule du Centre Marcel-Dionne avant un récent match de la LHJMQ. Ils ont également eu la chance de rencontrer Sean Couturier.

HOCKEY. Pour des milliers de jeunes hockeyeurs de 11 et 12 ans, fouler la glace du Tournoi international de hockey pee-wee de Québec demeure l’expérience d’une vie. Deux équipes du Centre-du-Québec s’apprêtent à vivre cette prestigieuse compétition réunissant des clubs en provenance de partout en Amérique du Nord et en Europe.

D’une part, les Voltigeurs de Drummondville seront en action dans la classe AA. En saison régulière, la troupe de l’entraîneur-chef Sylvain Grimard défend en fait les couleurs des Cascades de Drummond/Bois-Francs dans la catégorie pee-wee AAA relève.

«Ce sera un très gros challenge pour nous. Notre équipe est formée de joueurs de première année. Nous affronterons des équipes avec une majorité de joueurs de deuxième année. Ce ne sera pas facile, mais je suis confiant. On peut certainement viser une médaille», a lancé Sylvain Grimard.

Dans cette catégorie, les petits Voltigeurs seront opposés à sept équipes en provenance de la Suisse, la Californie, le Colorado, Tampa Bay, Atlanta, Halifax et Baie-Comeau. Ils entameront la compétition contre le Drakkar, le mercredi 8 février, au Centre Vidéotron. La finale aura lieu le 19 février.

«Comme les matchs durent seulement 37 minutes, on devra les débuter avec beaucoup d’énergie pour se donner du momentum pour le reste de la partie. On devra aussi éviter les revirements et faire preuve de discipline. On doit avoir confiance en nos moyens», a fait valoir Grimard, qui a vu son équipe subir deux défaites en autant de sorties lors du même tournoi, l’an dernier.

Auteurs de huit victoires, dix défaites et quatre verdicts nuls jusqu’ici cette saison, les Cascades occupent le quatrième rang de la division centrale. La principale force l’équipe se situe en attaque.

«Avec notre vitesse et nos habiletés individuelles, on est capable de créer beaucoup de chances de marquer. On demeure une équipe en plein développement. On a traversé beaucoup de hauts et de bas. Notre ligue est très bien balancée, ce qui donne lieu à des matchs chaudement disputés», a expliqué Grimard.

Six joueurs des petits Voltigeurs sont originaires de la région drummondvilloise tandis que 11 autres sont natifs des Bois-Francs.

Les Tigres dans la classe AA élite

De leur côté, les Tigres de Victoriaville participeront à la 58e édition du Tournoi pee-wee de Québec dans la catégorie AA élite. Cette classe regroupe pas moins de 28 équipes en provenance du Québec, des États-Unis, de la Suisse, de la Slovaquie et de l’Ukraine.

En saison régulière, les protégés de Félix Bergeron évoluent dans l’uniforme des Cascades pee-wees AAA. Avec une fiche de sept victoires et 13 défaites, la formation centricoise occupe le quatrième rang de sa division.

«C’est une saison en dents de scie, mais on a amélioré notre constance depuis quelques semaines. Notre système de jeu est mieux appliqué. Le travail acharné représente notre grande force. On est une équipe fatigante et dérangeante pour l’adversaire», a expliqué Bergeron.

Misant sur huit Drummondvillois et neuf Victoriavillois dans leurs rangs, les Tigres comptent également sur plusieurs joueurs ayant participé au tournoi l’an dernier, dans l’uniforme des Voltigeurs.

«En l’ayant vécu l’an dernier, les gars vont savoir à quoi s’attendre. Ils seront moins impressionnés en rentrant dans le Centre Vidéotron», a souligné Bergeron.

Les petits Tigres disputeront leur premier match ce mercredi, contre les Saguenéens de Chicoutimi. Ils devront ensuite gagner quatre parties consécutives pour atteindre la finale du 19 février.

«Non seulement on va affronter de bonnes équipes, mais il y a aussi toute la pression de jouer à Québec. C’est le tournoi que les joueurs veulent le plus gagner, mais ça représente un très gros défi. Tu n’as pas droit à l’erreur. Pour nous, la clé du succès sera de travailler du début à la fin. Le moindre relâchement pourrait nous coûter cher», a averti Félix Bergeron en terminant.

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