Séquestration : Judith Lemaire purgera sa peine dans la collectivité

Séquestration : Judith Lemaire purgera sa peine dans la collectivité
(Photo : (Photo Ghyslain Bergeron, archives))

JUSTICE. Judith Lemaire, 22 ans, devra purger une peine de 14 mois dans la collectivité pour avoir été impliquée dans une violente séquestration en janvier 2015.

Judith Lemaire devra rester à son domicile 24h sur 24 les sept premiers mois de sa détention. Par la suite, un couvre-feu de 22h à 7h s’appliquera pour le reste de la peine. Elle devra s’abstenir de consommer des drogues ou de l’alcool. 

La sentence ne s’accompagne pas d’une probation, puisque la jeune femme a dû respecter plusieurs conditions depuis son arrestation il y a deux ans et aucun manquement n’a été observé. 

Judith Lemaire se trouvait à être la conductrice du véhicule où une partie des incidents se sont déroulés, un rôle considéré comme moindre par le tribunal. «Elle aurait pu quitter et appeler les policiers. Elle est tout de même restée. Toutefois, elle n’a pas d’antécédents judiciaires et ne correspond pas au même profil que les autres co-accusés dans l’affaire», a mentionné la procureure de la Couronne, Me Patry. L’accusée aurait été témoin d’une voie de fait envers la victime, un jeune homme dans la vingtaine, mais n’a pas participé davantage.

La jeune femme a depuis quitté la ville et coupé les ponts avec ses mauvaises fréquentations afin de reprendre sa vie en main. Elle tentera un retour aux études à la fin de sa peine.

«Vous étiez moins impliquée et vous auriez dû avoir un peu plus de jugement. On se serait attendu à un tout autre comportement de votre part, a réprimandé la juge Marie-Josée Ménard. La peine tient compte de votre implication dans l’affaire, de votre réhabilitation et de votre jeune âge. Les faits sont graves, sérieux et le tribunal ne peut tolérer que des gens fassent mal de cette façon.»

Rappelons que la victime avait été sauvagement battue par deux hommes et une femme dans un véhicule. Cet enlèvement serait en lien avec un conflit entre les personnes impliquées. Un co-accusé, Nicolas Brochu-Lacasse, reviendra devant le tribunal à la fin janvier pour son procès. 

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