Ils veilleront au grain et à votre… sécurité

Ils veilleront au grain et à votre… sécurité
Les pompiers de l'équipe 4 du Service incendie de la Ville de Drummondville veilleront au grain la nuit de Noël.

CÉLÉBRATIONS. Alors que les airs de Noël sont partout, que la cuisinière laisse échapper une merveilleuse odeur et que la marmaille est excitée de recevoir ses cadeaux, plusieurs travailleurs chaussent leurs bottes de travail afin que la sécurité de tous soit assurée lors de cette nuit magique.

C’est le cas des pompiers de l’équipe 4 du Service incendie de la Ville de Drummondville (SSID). Ils seront une dizaine à quitter leur foyer le 24 décembre au soir pour le quart de travail, de 17 h à 7 h le lendemain matin.

«Les pompiers doivent quand même faire la vérification de l’équipement et des camions comme à l’habitude. Par la suite, on se fait un souper spécial et c’est un peu plus relax qu’un quart de travail conventionnel», a raconté Pascal Roux, capitaine au SSID.

La plupart des sapeurs ont des enfants, ce qui apporte son lot de compromis.

«Nous, on donne les cadeaux quand j’arrive le matin. Ça ne change pas trop nos habitudes. Le seul problème, s’il y a un appel en fin de nuit qui me retarde, les enfants deviennent impatients, mais ce n’est pas si grave. Je pense que nos proches sont compréhensifs», a lancé le pompier Philippe Boutin.

Si certains pompiers comptant assez d’ancienneté peuvent avoir congé la nuit de Noël, d’autres, qui n’ont rien de prévu au réveillon, préfèrent travailler.

Les paramédics

Joël Fortier, paramédic à Drummondville, est un habitué, car il a travaillé la nuit de Noël au cours des cinq dernières années.

«Ce n’est pas un fardeau de travailler la nuit de Noël, car ici, c’est comme une grande famille et on travaille en équipe. De plus, on côtoie des gens (policiers, personnel hospitalier) qui sont dans la même situation que nous. Il y a quand même une belle énergie», a lancé M. Fortier.

Même si son travail consiste à aider des gens en difficulté, l’an dernier il a vécu, avec sa partenaire de travail, un moment spécial.

«On a été appelé pour un homme qui a été victime d’un infarctus. Lors de son transport vers Sherbrooke, il a fait un arrêt cardiaque. On a pu réanimer le monsieur. C’était ma première vraie réanimation. C’est spécial de savoir qu’on a sauvé une personne et que la famille pourra continuer de partager ces beaux moments avec ce membre de la famille», a-t-il raconté.

Les policiers

«Une collision mortelle est un événement marquant pour les personnes impliquées, mais aussi pour les intervenants et les proches des victimes, a lancé d’entrée de jeu Aurélie Guindon, agente d’information à la Sûreté du Québec. C’est pourquoi des interventions comme l’opération VACCIN sont déployées». Les policiers souhaitent que la période des Fêtes ne soit pas assombrie par un événement malheureux et invitent les citoyens à être responsables afin que cette période de l’année reste un symbole de rassemblement et de festivités.

Bien sûr, le personnel infirmier, les commis de dépanneurs, les chauffeurs de taxis ainsi que tous les autres travailleurs de nuit ne doivent pas être oubliés. 

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