«Le gouvernement Couillard ne récolte pas la note de passage»

«Le gouvernement Couillard ne récolte pas la note de passage»
Les deux députés caquistes de la région de Drummond

Dans leur bilan d’une session parlementaire qui s’est conclue par un bâillon imposé par les libéraux pour l’adoption du projet de loi sur les hydrocarbures, les députés caquistes de la région de Drummond, Sébastien Schneeberger et André Lamontagne, ne ménagent pas le gouvernement Couillard «qui ne récolte pas la note de passage».

«C’est une autre session désolante pour le Parti libéral du Québec», déplore le député de Johnson André Lamontagne. «Désolante au point où le premier ministre se prépare à y mettre fin et à remanier pour la troisième fois son cabinet. Nous sommes en présence d’un gouvernement usé qui ne récolte pas la note de passage».

Selon lui, en imposant un bâillon, «le gouvernement a démontré son entêtement et son incapacité à entendre les Québécois. Il a fait preuve de la même insensibilité avec le projet de loi 62 sur la neutralité de l’État, son refus de reconnaître que les contribuables sont à bout de souffle et la façon dont il a géré le scandale de la Société immobilière du Québec. On a vraiment un gouvernement déconnecté».

Du côté régional, il rappelle que la reconnaissance du Centre-du-Québec comme région à part entière est revenue à l’avant-plan, ne manquant pas de souligner que le chef de la CAQ, François Legault, s’est prononcé en faveur, lors d’un passage à Drummondville. «Un dénouement positif est par ailleurs survenu dans le dossier du sous-financement de l’Orchestre symphonique de Drummondville qui, dans l’attente des nouvelles règles du Conseil des arts et de la culture du Québec (CALQ), s’est vu octroyer une aide financière supplémentaire. Mon collègue Sébastien Schneeberger et moi-même en sommes redevables à la collaboration du ministre de la Culture», a-t-il mentionné.

Deux commissions parlementaires pour Schneeberger

Quant au député de Drummond-Bois-Francs, Sébastien Schneeberger, il dit avoir connu une session bien remplie, en participant activement à la commission parlementaire de l’économie et du travail, et à celle de la santé et des services sociaux.

Porte-parole en emploi et solidarité sociale, il est particulièrement fier de sa participation dans l’étude et l’adoption du projet de loi 70 visant à mieux arrimer la formation et l’emploi ainsi qu’à favoriser l’intégration en emploi. Sa contribution a permis notamment de créer un parcours de «développement des habilités sociales, afin que tous les jeunes, peu importe ce qu’ils ont vécu et où ils sont rendus dans leur cheminement, puissent être épaulés et aspirer à jouer un rôle actif dans la société».

Il a aussi pris part aux consultations sur le projet de loi 99 visant à réviser la Loi sur la protection de la jeunesse, en sa qualité de porte-parole en cette matière. « Nous voulons que tous les jeunes profitent de la même égalité des chances, dit-il. Nous voulons que les familles d’accueil fassent partie du processus judiciaire. Lorsqu’il est question de protéger la jeunesse, on parle de l’avenir du Québec que nous devons tout mettre en place pour faire prospérer».

Sur le plan régional, le député rappelle qu’il a lutté contre la centralisation des échantillons du projet Optilab et des chirurgies oncologiques du poumon, en «talonnant le ministre de la Santé durant la. La centralisation des services à Trois-Rivières n’aidera en rien les gens de Drummond-Bois-Francs», a-t-il fait valoir en promettant de ne pas baisser les bras en 2017.

Comme porte-parole du Centre-du-Québec, M. Schneeberger s’est réjoui de l’élection décisive d’Éric Lefebvre dans Arthabaska. «Avec son intelligence d’affaires et son esprit de collectivité, nous serons encore plus forts pour défendre la région et la faire reconnaître pleinement à Québec».

Selon lui, le Parti québécois est aussi déconnecté que le Parti libéral. «Le PQ s’est montré insensible aux angoisses financières des familles. Les premiers gestes de son chef, après son élection, ont été de s’opposer à des baisses d’impôts et de faire des avances à Québec solidaire. Le contraste avec la CAQ est saisissant. Nous avons pressé les ministres, tout en leur proposant des solutions».

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