Les gaz de schistes sont de retour! Savez-vous que…

Les gaz de schistes sont de retour! Savez-vous que…
selon cette loi

-Savez-vous que la Loi 106, au chapitre 4 de la Loi concernant la mise en œuvre de la Politique énergétique 2030, donne d’importants droits aux gazières en autorisant la fracturation presque partout où elles le désirent sur le territoire québécois? Savez-vous qu’elle permet l’expropriation, mais néglige par contre de protéger nos sources d’eau potable?

-Savez-vous que, selon cette loi, les compagnies gazières peuvent creuser chez vous sans que vous n’ayez aucun recours? Imaginez ensuite ce que vaudra votre propriété, si par malheur votre eau est irrémédiablement polluée…

-Savez-vous que la fracturation entraîne des changements beaucoup plus grands du sous-sol si nous les comparons à ceux d’un forage conventionnel?  Les roches (schistes ou autres) qui étaient auparavant imperméables seront fissurées par la fracturation. De grands volumes de roc seront irrémédiablement “ouverts” et les gaz qu’ils contenaient depuis la nuit des temps pourraient se trouver en contact avec notre eau ou notre atmosphère. Engendrant cancers, malformations, stérilité, etc.

-Savez-vous qu’en Oklahoma, il y avait environ deux tremblements de terre par an et que maintenant, il y en a deux par jour à cause de l’industrie du gaz de schiste?

-Savez-vous que 80% des gaz emprisonnés dans les roches seront éventuellement libérés dans l’atmosphère? Seulement 15 à 20 pour cent seront recueillis par les gazières…

-Savez-vous que 1 puits sur 2 fuit au bout d’une quinzaine d’années et que probablement 100% fuiront dans un siècle après avoir été abandonnés et que les gazières ne seront alors pas tenues responsables des dégâts occasionnés? Ce sera à l’État de défrayer les coûts engendrés par l’entretien et la réparation de ces puits pendant des siècles et même des millénaires.

-Savez-vous que le méthane qui est dégagé dans l’air par ces puits qui fuient est environ 35 fois plus polluant que le CO2 et beaucoup plus encore à court terme? Le réchauffement de la planète sera ainsi accéléré.

-Savez- vous qu’il faut 5 millions de gallons d’eau pour l’exploitation d’un puits de gaz de schiste et qu’il est question d’en creuser plus de 60 000 ici au Québec?

-Savez-vous qu’un projet d’exploitation des gaz de schiste comme celui d’Anticosti produira l’équivalent de 15% de CO2 de plus que toutes les émissions québécoises annuelles actuelles? Cela est un non-sens alors que nous voulons réduire nos émissions au maximum pour éviter plusieurs catastrophes liées au réchauffement de la planète.

-Savez-vous que la loi 106 va bientôt passer à l’Assemblée nationale et que la population constitue le dernier rempart contre le bulldozer des gazières? Nous devons exiger une loi qui protégera la vie sous toutes ses formes en interdisant définitivement l’aberration de la fracturation comme l’on fait les Français.

En tant que mère de famille, je ne peux concevoir que nos élus essaient de passer en douce un projet qui détruirait notre environnement, celui de mes enfants, pour des billets de banque: n’ont-ils pas d’enfants? Ça me donne envie de pleurer et de me battre. J’ai toujours pensé que les gens ont une bonne intention derrière des actes qui semblent malsains, mais là, je suis confrontée à une réalité qui me semble être de la science-fiction.

Pour en savoir plus, informez-vous sur le site du RVHQ (Regroupement Vigilance Hydrocarbures Québec), et entre autres visionnez la conférence de Richard Langelier, juriste et L’analyse sur la question de la fracturation en général faite par Marc Durand Docteur ingénieur en géologie appliquée.

Pour agir, vous devez signer la pétition, écrire à votre député, vous joindre au comité de citoyen du RVHQ de votre région. Mais surtout, il faut en parler pour que la population soit mise au courant le plus rapidement possible.

Est-ce que nous voulons léguer ce problème aux générations qui suivront? Voulons-nous risquer le chaos en nous trompant de chemin? Autant de questions auxquelles nous devons rapidement répondre.

Toutes les données de ce texte ont été corroborées par Marc Brullemans, biophysicien.

Anie Langelier pour L’UNIVERT

Partager cet article