«On vit dans la palpitation de nouveaux défis!» – Richard Voyer, VP de Soprema

«On vit dans la palpitation de nouveaux défis!» – Richard Voyer, VP de Soprema
Après l'annonce d'un agrandissement majeur à sa troisième usine

L’usine Soprema a le vent dans les voiles. Les ventes de ses produits d’isolation thermique vont si bien que la direction prévoit d’ajouter sous peu le Maine, le New Hampshire et New York à sa liste de clients.

Au cours des prochaines semaines, des investisseurs new yorkais s’amèneront à Drummondville afin de visiter l’usine Soprema, a laissé savoir Richard Voyer, le vice-président et directeur général pour l’Amérique du Nord de Soprema, au cours d’un entretien téléphonique, samedi midi.

Après l’agrandissement de l’usine, qui sera achevé au printemps 2017, l’entreprise se voit même forcée de bâtir au cours des prochains mois un nouvel espace d’entreposage pour la division des pentes sur toiture. Les travaux pour ce bâtiment de 70 000 pieds carrés sont déjà commencés et une cinquantaine d’emplois y étant rattachés seront ainsi créés.

Richard Voyer se réjouit du succès des ventes. Ses produits d’isolation thermique de haute performance ont trouvé preneurs dans le marché déjà existant. «On est très contents. Les ventes ont été meilleures que prévu», commentait M. Voyer, samedi.

Si tout se déroule bien, les produits devraient prendre la route en direction des Etats-Unis dès 2017.

Soprema a déjà trois usines à Drummondville. La toute dernière, celle située en bordure de l’autoroute 20, est en plein agrandissement. La direction veut en faire une usine moderne, plus efficace, répondant mieux au bien-être des travailleurs et soucieuse de l’environnement. Si tout va bien, les travaux seront terminés au printemps 2017.

Et l’ALÉNA ?

 Interrogé sur  l’éventuelle renégociation entourant l’Accord de libre-échange nord-américain avec l’arrivée d’un nouveau président à la Maison-Blanche, M. Voyer assure ne pas s’inquiéter outre-mesure.

«C’est certain qu’il faut rester attentif à la situation, mais on va voir rendu là. On ne vit pas dans la peur. On vit dans la palpitation des nouveaux défis et de nouveaux enjeux», dit-il.

Ce dernier préfère y voir l’occasion d’entrouvrir de nouvelles portes. «C’est une autre opportunité de trouver de nouveau marchés ailleurs. C’est une occasion de se remettre en question, de se dépasser. Ça fait partie de notre travail que de s’adapter.»

M. Voyer croit que les Américains continueront de laisser entrer leurs produits. «Les gens achètent de la qualité. C’est à nous d’être encore plus efficaces. C’est à nous de mieux faire. Et ici, au Québec, on a tellement à offrir.»

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