Elliot et Sandrine Vaillancourt visent toujours plus haut

Elliot et Sandrine Vaillancourt visent toujours plus haut
Elliot Vaillancourt

SKI ACROBATIQUE. La neige se laisse toujours désirer, mais Elliot et Sandrine Vaillancourt sont déjà prêts à attaquer la prochaine saison de ski acrobatique. Le Drummondvillois de 17 ans en sera à sa deuxième année au sein du groupe performance de l’équipe du Québec tandis que sa sœur de 15 ans fera ses débuts au sein de l’équipe provinciale de développement.

La dernière période estivale a été fort chargée pour Elliot Vaillancourt, qui a peaufiné sa préparation en prenant part à quatre camps d’entraînement dans autant de pays. Après un séjour à Whistler, en Colombie-Britannique, il a pris le chemin de Tignes, en France, puis des Alpes australiennes et enfin de Zermatt, en Suisse.

«Si je veux bien performer sur le circuit NorAm cette année et me tailler une place sur l’équipe canadienne éventuellement, je dois skier aussi souvent que possible. Ma quantité de camps hors saison était similaire à celle des grandes équipes nationales», a expliqué le jeune homme.

Depuis plusieurs années, les Québécois figurent parmi les meilleurs athlètes au monde sur la scène du ski acrobatique. Se tailler une place au sein de l’équipe nationale représente donc un grand défi.

«J’ai travaillé fort cet été et ce n’est qu’un début. J’aime m’entraîner, j’ai un programme intensif et je veux progresser rapidement», a affirmé le récipiendaire du prestigieux prix provincial Jean-Luc-Brassard remis au terme de la dernière saison.

Entre ces nombreux périples, Elliot Vaillancourt a perfectionné ses sauts à la rampe d’eau de Lac-Beauport en compagnie de ses coéquipiers. Il a aussi pris de l’avance en étudiant durant l’été, lui qui fréquente le cégep en sciences de la nature.

«Ce n’est pas toujours facile d’être étudiant-athlète, mais j’ai le privilège de faire un sport que j’adore qui me permet aussi de voyager beaucoup. Je dois étudier même quand je suis en camp à l’extérieur», a fait savoir celui qui bénéficie d’une bourse d’études ainsi que du support financier de quelques généreux commanditaires.

La saison de ski acrobatique prendra son envol les 17 et 18 décembre, à Apex, en Colombie-Britannique, avec la tenue de l’importante épreuve de sélection canadienne.

Sandrine ne tient rien pour acquis

De son côté, Sandrine Vaillancourt s’est entraînée pour la première fois à titre de membre de l’équipe du Québec, faisant notamment le voyage à Tignes cet été.

«À cause de la température chaude, j’ai eu droit à des conditions de neige molle avec des bosses profondes, ce qui m’a permis de travailler sur ma technique et ma position de corps», a raconté la fille du multiple champion canadien de motocross Carl Vaillancourt.

À son retour au Québec, la jeune athlète s’est blessée à l’épaule lors d’un entraînement. «Je pensais que ma blessure prendrait peu de temps à guérir, mais c’était une micro-déchirure de mon muscle qui m’a finalement forcée à arrêter pendant huit semaines. Ça fait partie de la game et j’ai quand même du temps pour me remettre en forme.»

Cette saison, Sandrine Vaillancourt tentera de défendre son titre de championne de la coupe du Québec chez les moins de 16 ans et d’améliorer ses résultats au championnat canadien junior. L’hiver dernier, elle y avait pris la deuxième position en parallèle et la troisième place en simple.

«Je n’étais pas trop stressée l’an dernier et ça s’est déroulé mieux que j’aurais pensé à ma première saison chez les moins de 16 ans. Cette année, je veux pousser un peu plus mes sauts. Je ne tiens rien pour acquis, car les filles sont très fortes», a confié la Drummondvilloise, qui a été sélectionnée au sein de l’équipe de rêve de la Fédération québécoise de ski acrobatique à l’issue de la dernière saison.

Avant d’entamer sa saison sur le circuit québécois, Sandrine Vaillancourt se mesurera aux meilleures athlètes féminines au pays dans le cadre de la sélection canadienne à Apex.

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