ÉVÉNEMENT. Même si le Mondial des cultures doit essuyer une fois de plus un déficit en 2016, il n’est pas question pour le conseil d’administration et la direction générale de baisser les bras étant donné que la situation financière globale «s’améliore légèrement, mais sûrement.» C’est ainsi qu’une 36 édition aura bel et bien lieu, mais en version quelque peu écourtée.
Le centre-ville de Drummondville vibrera au rythme du Mondial des cultures du 7 au 15 juillet. C’est ce qu’a annoncé jeudi, lors de l’assemblée générale annuelle, Josée Vendette, qui a alors été nommée présidente.
Qui plus est, Johanne Marceau s’est vu confier le poste de directrice générale de l’événement. En juillet 2016, celle-ci avait été appelée à remplacer à pied levé Charles Guillemette, qui avait dû s’absenter pour des raisons de santé.
Rappelons que Mme Marceau avait aussi assuré la direction générale des Fêtes du 200e anniversaire.
«Johanne a le mandat de nous aider à redresser la situation financière du Mondial des cultures et de mener à terme les mandats du conseil d’administration pour la continuité de l’événement. Au cours des prochaines semaines, nous établirons l’équipe qui la soutiendra dans la réalisation de son travail. Elle est un atout indéniable pour l’organisation grâce à sa solide expérience en gestion et en finance», affirme Mme Vendette.
«Je vous promets de mettre tout mon cœur et mon énergie avec l’équipe et les bénévoles pour vous faire vivre une expérience inoubliable du 7 au 15 juillet», expose la principale concernée.
Confiance
L’assemblée générale annuelle était l’occasion de brosser le portrait financier du Mondial. Le déficit enregistré est de l’ordre de 75 174 $ alors qu’il était de 54 349 $ en 2015. Différents facteurs viennent expliquer ce manque à gagner calculé sur un budget de 2,5 M$.
«C’est entre autres attribuable à la perte de revenus découlant des chaises payantes que nous avions retirées et des promotions offertes tout au long du festival sur le macaron et les consommations. Il faut dire aussi que le climat incertain des deux week-ends et de la chaleur ressentie en milieu de semaine ont nui. Nous avons également eu plus d’invités à héberger et fallu négocier un contrat de dernière minute de nourriture au centre d’hébergement. Malgré tout, nous avons sur livrer un événement dont nous pouvons être fiers et accueillir dignement nos visiteurs», explique la présidente, notant qu’un peu plus de 120 000 personnes ont afflué au parc Woodyatt, soit une baisse d’environ 30 000 visiteurs.
Celle-ci a tenu à souligner les efforts de l’équipe permanente qui a su réduire les dépenses dans les derniers mois avant l’événement faisant en sorte que le déficit est «beaucoup moindre de ce que l’on pouvait s’attendre.»
Malgré ce chiffre écrit à l’encre rouge, la présidente se réjouit de constater que la dette nette, elle, a diminué de 17 417 $, passant de 278 417 $ à 261 000 $.
«Nous sommes confiants de pouvoir redresser la situation financière du Mondial assez rapidement. Le conseil d’administration mettra en branle un paquet de mesures qui, à notre avis, permettront de se remettre sur pied. Par exemple, nous exploiterons de nouveaux créneaux de partenariat. Le bâtiment servant d’entrepôt est également à vendre. De plus, certaines opportunités de revenus ont été ciblées, notamment la location des décors, des équipements, de nos ressources et de notre expertise.»
Rappelons en terminant qu’au mois de septembre, le Mondial des cultures a dû remercier plusieurs de ses employés en raison de ses difficultés financières, une «saine décision», avait indiqué Mme Vendette, qui permettra également d’aller récupérer des sous. Une nouvelle structure de ressources humaines est d’ailleurs actuellement en déploiement.
