Budget : la Ville prévoit un surplus d’environ deux millions $

Budget : la Ville prévoit un surplus d’environ deux millions $
Le maire Alexandre Cusson

La Ville de Drummondville anticipe un surplus de deux millions de dollars pour son budget de 2016 qu’elle déposera officiellement le 12 décembre prochain.

Comme l’a signalé le maire Alexandre Cusson lors de son allocution présentée à la séance du conseil municipal ce soir, ce surplus provient d’une hausse des revenus liés à l’activité économique. «Quand il y a plus d’entreprises, il y a plus de taxes et il y a plus de maisons, donc plus de droit de mutation.

Selon lui, un surplus de deux millions sur un budget estimé d’environ 107 millions de dollars, c’est comme économisé 975 $ sur un salaire de 50 000 $. «C’est quand même un bon budget. Des trop gros surplus, c’est pas mieux. Si on avait un surplus de 7 ou 8 millions, ça voudrait dire qu’on a trop taxé. Il faut aussi regarder du côté du taux d’endettement qui est nettement inférieur à celui de villes comparables. Et ça, ça nous place dans une situation enviable avec la venue des programmes d’infrastructures. Si on était très endetté, on n’aurait pas de marge de manœuvre. On pourra se montrer actif sur différents projets, comme la Ville a pu le faire avec la Maison des arts, l’Aqua-complexe et le Centrexpo».

Pour étayer son propos, le maire a livré quelques statistiques. «Au 31 décembre 2015, ce taux était de 1,60 $ du 100 $ de notre richesse foncière uniformisée, comparativement à 2,19 $ pour des municipalités de la même classe de population. Le taux de 1,60 $ devrait être pratiquement le même pour 2016. À titre d’exemple, ce taux était de 2,88 $ à Saint-Jérôme, une ville comparable à Drummondville à plusieurs égards, 2,39 $ à Sorel-Tracy, 1,97 $ à Victoriaville, 2,85 $ à Sherbrooke et 3,17 $ à Trois-Rivières».

Quant à savoir ce que la Ville pourra en faire de ce surplus, il pourrait être affecté au fonds de roulement. «Ce fonds, qui est environ de 18,5 millions $, nous appartient et dans lequel nous pouvons emprunter. On peut faire des projets et on emprunte à nous-mêmes, il n’y a pas d’intérêt. Quand on a des capacités comme ça, ça nous permet de payer des dépenses comptant. On verra exactement ce qu’on va faire quand la somme sera connue avec précision», a-t-il indiqué.

Le discours sur la situation financière a également mis en relief une «réserve stipulée dans l’opinion de l’auditeur indépendant, qui s’explique, a déclaré le maire Cusson, par une divergence quant au mode de comptabilisation des paiements de transfert exigé par le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) et celui préconisé par les normes comptables. De là, la réserve invoquée par l’auditeur indépendant».

Donc, au cours des prochaines semaines, «le conseil établira ses priorités en immobilisations. Pour l’année à venir, de nombreux projets sont planifiés, dont la réfection de rues et de trottoirs, ainsi que le développement de différentes infrastructures. D’ailleurs, la Ville entend profiter des programmes d’infrastructures mis de l’avant par les gouvernements fédéral et provincial», a souligné Alexandre Cusson.

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