Intimidation : la CSDC entame un processus de médiation à la suite d’un triste événement

Intimidation : la CSDC entame un processus de médiation à la suite d’un triste événement
«Déjà

INTIMIDATION. La Commission scolaire des Chênes (CSDC) a entamé un processus de médiation à la suite d’une histoire d’intimidation qui s’est terminée à l’hôpital pour la jeune victime. Une rencontre entre les deux familles et différents intervenants a lieu aujourd’hui.

«Comme les deux enfants sont d’âge primaire et qu’ils sont en apprentissage, on se soucie de leur mieux-être et de leur bonne progression. On cherche donc à aller de l’avant pour que chacun trouve son compte. Le dossier est suivi de près et fera l’objet d’interventions précises», indique Bernard Gauthier, directeur adjoint au service des communications de la CSDC.

Jusqu’à maintenant, fait-il savoir, les deux familles collaborent très bien.

Il est encore trop tôt pour savoir si de nouvelles mesures s’ajouteront dans toutes les écoles pour lutter contre l’intimidation et la violence du territoire et si les interventions s’intensifieront.

«Déjà, chaque établissement a approuvé son plan de lutte contre l’intimidation et la violence qui découle du projet de loi 56 adopté en 2012 et des actions sont faites en ce sens», tient à rappeler M. Gauthier.

Quatre ans de cauchemars

William, dix ans, était victime d’intimidation depuis les quatre dernières années par un élève de son école (Saint-Étienne). Le 7 octobre, son agresseur lui a asséné de violents coups, notamment à la tête. William a été conduit à l’hôpital.

Dans une entrevue accordée à Radio-Canada, la maman de la victime déplore que les mesures pour protéger son fils ont été «insuffisantes. Pourtant, la CSDC assure avoir traité ce dossier promptement et avec grande vigilance.

«Il y a eu des interventions par le passé, mais depuis plusieurs mois, il y avait une accalmie. Pour différentes raisons, la situation s’est transformée et a mené à l’incident du 7 octobre. C’est un cas qui nous préoccupe grandement et on a agi comme on se doit», soutient le directeur adjoint au service des communications.

Lundi, l’élève intimidateur a été transféré dans une autre école afin que les deux jeunes ne soient plus en contact.  

Partager cet article