Saint-Majorique: la Municipalité intéressée au terrain de l’église

Saint-Majorique: la Municipalité intéressée au terrain de l’église
Le ménage sur le terrain de l'église démolie est maintenant chose du passé.

Le maire de Saint-Majorique, Robert Boucher, et le directeur administratif de la Paroisse Saint-François d’Assise, Jean-Maurice Roy, vont se rencontrer demain dans le but de s’entendre sur le prix du terrain sur lequel était érigée l’église de Saint-Majorique, démolie le mois dernier.

:«Nous sommes intéressés à acquérir ce terrain qui servira à des fins municipales», a indiqué le maire Boucher lors d’un entretien téléphonique avec L’Express aujourd’hui.

Pour obtenir ce terrain, d’une superficie de 57 mètres par 66 mètres (environ), la Municipalité aura à faire une offre qui sera acceptable par la Fabrique. «J’espère qu’on va s’entendre sur un prix raisonnable, a dit M. Boucher, car, après tout, ce terrain a été donné aux autorités religieuses par un citoyen au début des années 1900. C’est d’ailleurs écrit dans le Livre du centenaire de Saint-Majorique».

Il soutient que la Municipalité a bien fait de ne pas acquérir l’église pour un dollar. «Si nous l’avions fait, nous aurions dû payer trois fois le prix que la Fabrique a déboursé, soit 30 000 $, pour la démolition du bâtiment. Nous, à la Municipalité, ça nous aurait 90 000 $ parce que c’est toujours trois fois plus cher pour une Ville ou une Municipalité. Il faut répondre à toutes sortes de critères du ministère de l’Environnement, des Affaires municipales et d’autres. Maintenant que le ménage est terminé et que le zonage est public, c’est le temps de faire une offre».

«Si c’est une offre raisonnable, on va s’entendre», a déclaré de son côté M. Roy, joint par téléphone. Celui-ci a confirmé que le maire est la seule personne qui l’a contacté à ce sujet.

@ST:Nouvel hôtel de ville

@R:Dans un autre ordre d’idée, le dossier d’un nouvel hôtel de ville figure aussi dans les plans de la Municipalité de 1400 habitants.

«C’est un projet que nous devrions réaliser en 2017. Il faudra aller du côté des architectes pour les plans et devis. Je n’ai pas encore une idée du prix, mais ¸a devrait venir sous peu. Chose certaine, ça se fera sans augmentation de taxes puisque nous pourrons utiliser les fonds de la taxe sur l’essence, comme d’ailleurs nous l’avons fait pour compléter la route Tessier», a expliqué le maire majoriquois.

Par ailleurs, si la CPTAQ (Commission de la protection du territoire agricole du Québec) donne son accord, un développement domiciliaire d’une quarantaine de maisons pourra voir le jour dans le boisé situé près de la rue Lecavalier.

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