L’œuvre d’art de la bibliothèque confiée à Marc-Antoine Côté

L’œuvre d’art de la bibliothèque confiée à Marc-Antoine Côté
La bibliothèque

L’exécution de l’œuvre d’art pour la nouvelle bibliothèque de Drummondville a été confiée à l’artiste Marc-Antoine Côté.

Ainsi l’a confirmé une résolution du conseil municipal, lundi dernier, suivant la recommandation du comité de sélection formé à cet effet. Plusieurs artistes ont répondu à l’appel d’offres et c’est la proposition de Marc-Antoine Côté qui a été retenue parmi quatre finalistes.

«C’est une dépense qui est admissible dans la subvention que nous verse le gouvernement du Québec», a commenté le maire Alexandre Cusson. «Elle ne peut dépasser 1 % du budget, de sorte que l’œuvre nous coûtera entre 100 000 $ et 200 000 $», a-t-il précisé.

Marc-Antoine Côté, selon la description qu’en fait le site web de la Galerie Michel Guimond, à laquelle il est attaché, est né à Québec en 1981. «Il a suivi une formation en sculpture à la Maison des métiers d’arts de Québec. Depuis une dizaine d’années, il travaille le métal, plus particulièrement le bronze, l’aluminium et l’acier, pour créer des objets tridimensionnels aux formes et aux formats variés. Ses œuvres visent à surprendre et provoquer des questionnements. En présence de ces objets insolites, le spectateur est amené à renouveler son regard sur son environnement et remettre en question sa conception du monde physique. La jeune carrière du sculpteur a déjà été soulignée par de nombreuses reconnaissances du milieu artistique québécois. Récipiendaire de deux bourses de Première Ovation en 2009 et 2013, d’une bourse de Création du Conseil des Arts et des Lettres du Québec en 2008, Marc-Antoine Côté a de plus été finaliste pour le Prix Videre à deux reprises, soit dans la catégorie relève et dans la catégorie création. Ses œuvres font partie de nombreuses collections, entres autres, celles de Loto-Québec, de la Ville de Québec et de la Maison des Premières Nations. Il a réalisé une douzaine de projets d’intégration des arts à l’architecture».

Hydro-Québec fait don d’une turbine

Par ailleurs, une turbine, gracieuseté de la Société Hydro-Québec, fera également partie du décor de la future bibliothèque. Il s’agit ici de souligner le lien historique qui existe entre la construction du barrage sur la rivière Saint-François et la fondation de Drummondville.

Il n’est pas inutile de rappeler que le rôle de la turbine est de transformer l’énergie de l’eau, de la vapeur ou du vent en énergie mécanique, de manière à faire tourner un alternateur qui, à son tour, transforme l’énergie mécanique en énergie électrique.

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