Une comptable dérobe plus de 70 000 $ à la commission scolaire

Une comptable dérobe plus de 70 000 $ à la commission scolaire
. (Photo : Archives)

Une ancienne responsable de la comptabilité de la Commission scolaire des Chênes, Marie-Josée Roy, est déclarée coupable d’avoir fraudé près de 70 000 $ à l’organisation pour son propre profit. Elle connaîtra sa sentence le 16 décembre prochain.

Les faits reprochés remontent à août 2012, alors que la dame de 57 ans travaillait depuis environ 33 ans pour la commission scolaire. Elle avait la charge financière de deux écoles secondaires de Drummondville : toutefois, la poursuite n’a pu dévoiler lesquelles.

La contrevenante aurait utilisé plusieurs modus operandi : elle aurait entre autres conservé l’argent des activités scolaires (la plupart du temps remis en argent comptant ou par chèque) pour elle-même d’après l’avocate de la défense, Me Levasseur. «Elle avait une compagnie en parallèle à l’époque, et elle a gardé les fonds pour éponger le déficit de son entreprise», a mentionné l’avocate lors de l’énoncé des faits.

Au total, ce manège aurait duré pendant 18 mois, et ce délai relativement court aurait permis à Mme Roy d’amasser la somme considérable de 70 982 $. Au moment de son arrestation, la quinquagénaire avait encore en sa possession environ 11 895 $, qui ont pu être restitué à la commission scolaire. Toutefois, la perte s’élève encore à 59 047 $, qui n’ont toujours pas été retrouvés.

«La commission scolaire est une entité, mais tous les citoyens contribuent à son bon fonctionnement. Lorsque vous avez commis la fraude, c’est toute une communauté que vous avez volé», a exprimé la juge Marie-Josée Ménard.

L’avocate de la défense a tout de même spécifié que l’accusée avait eu un diagnostic de dépression lorsqu’elle a commis la fraude, et qu’elle a toujours admis les faits.

Un rapport présentenciel a été ordonné par le tribunal, afin d’évaluer les risques de récidive chez la contrevenante. «Pour le rapport présentenciel, votre collaboration et votre transparence sont essentielles pour que nous puissions imposer une peine sensée», explique la juge Marie-Josée Ménard. Aucune sentence n’a encore été abordée par la Cour, bien qu’une ordonnance de dédommager le 59 000 $ qui manque toujours semble être considérée. 

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