Une bataille dans un bar l’amène derrière les barreaux

Une bataille dans un bar l’amène derrière les barreaux
Le Palais de justice de Drummondville. (Photo : Photo d'archives)

Josyane Cloutier
JUSTICE. Simon Langlois hérite de 30 jours de prison à purger en discontinu pour avoir participé à une bataille dans un bar de Saint-Nazaire en juillet 2015, armé d’une barre de fer.

À sa détention s’ajoutent une probation d’un an et un dédommagement de 500 $ à la victime, que l’accusé devra verser d’ici 10 mois.

Une mésentente et un ex-conjoint jaloux aurait été à l’origine de la bagarre, qui a dégénéré au point qu’une ambulance a dû être appelée sur place. La victime de Simon Langlois a entre autres eu des lacérations importantes à la main à la suite de l’incident.

L’accusé aurait notamment été blessé à la jambe lors de l’altercation, et devrait se faire opérer pour cette blessure dans les prochaines semaines.

L’avocat de la défense, Me Jean-Pierre Rancourt, a affirmé que son client n’avait pas sa place en prison. «Le rapport présentenciel est positif. M.Langlois regrette son geste et a de la considération pour la victime. D’autres formes de sentences sont possibles, et je pense que des travaux communautaires et un dédommagement seraient plus appropriés», a-t-il exposé au tribunal.

La juge Marie-Josée Ménard n’a pas été du même avis. «Cet événement ne relève pas d’un manque d’expérience ou de maturité. Vous êtes un individu capable de faire de bonnes choses, mais toute cette histoire était de la violence gratuite et la violence est hautement dénoncée par les tribunaux. Une peine de détention s’impose.»

La procureure de la Couronne, Me Bernier, s’est également interrogée sur la capacité de Simon Langlois à faire des travaux communautaires s’il est sur le point de se faire opérer à la jambe : en effet, les individus soumis à ce genre de peines ne doivent avoir aucune limitation physique.

 

 

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