Le Bloc Vert a donné l’exemple avec le Challenger de tennis

Le Bloc Vert a donné l’exemple avec le Challenger de tennis
Lors de la Fête du Canada au parc Frigon

ENVIRONNEMENT. Le Bloc Vert et plusieurs de ses bénévoles ont fait du Challenger de tennis Banque nationale de Drummondville un modèle à suivre sur le plan environnemental, en aidant à trier ses matières résiduelles.

Environnement Bloc Vert révèle que, lors du tournoi de tennis qui s’est déroulé au Centre intérieur René-Verrier au mois de mars dernier, la présence des trois bacs (gris, vert et brun) a permis de détourner 181 kg vers le recyclage et 367 kg vers le compostage, alors qu’il ne restait plus que 127 kg pour les déchets.

«C’est une belle réussite, souligne Suzanne Lévesque, présidente d’Environnement Bloc Vert, mais il aura fallu que nos bénévoles soient sur place pour donner des informations et pour indiquer aux consommateurs quel bac utiliser pour les matières résiduelles, surtout celles destinées au bac brun. La Ville a bien fait d’apporter des bacs bruns sur place pour la tenue de l’événement, qui a attiré 4000 personnes. Cela a fait une différence», a-t-elle fait valoir.

Selon elle, les citoyens de la MRC de Drummond doivent être mieux sensibilisés à la réutilisation, à la récupération et au compostage autant dans les événements culturels que sportifs. «Les efforts déployés en ce sens lors du Mondial des cultures sont notables. Le festival a d’ailleurs gagné un Vivat l’an dernier, étant nommé événement écoresponsable de l’année. Les autres événements doivent suivre ce modèle et c’est le cas du Festival de l’épi qui a développé de bons réflexes avec les bacs bruns. Souvent, le problème est au niveau des concessionnaires de restauration qui hésitent à utiliser des assiettes compostables. Au Festival de la poutine, les concessionnaires disent que les poutines deviennent molles rapidement dans des assiettes compostables. La présence du bac brun est d’autant plus importante», de mentionner Mme Lévesque.

Au sein de la population drummondvilloise, le bac brun, qui a fait son apparition il y a cinq ans, n’a pas encore gagné ses lettres de noblesse. «Dans l’immeuble où je demeure, dit Suzanne Lévesque, deux résidents sur sept font usage régulièrement du bac brun. Il faut une sensibilisation pour modifier le comportement quotidien de tous. Elle sera nécessaire pour atteindre l’objectif du gouvernement d’éliminer les matières compostables des sites d’enfouissement d’ici 2020 et garantir le bien-être des générations futures».

Environnement Bloc Vert, dont le conseil d’administration est formé de sept personnes, compte une trentaine de membres.

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