La phase deux de la rue Lindsay, depuis la voie ferrée jusqu’à la rue Saint-Jean, apparaît définitivement comme la priorité aux yeux de l’équipe de l’ingénierie de la Ville de Drummondville et les travaux commenceront vraisemblablement en 2017.
La rénovation de la rue Lindsay, à l’instar de la phase un qui partait de la rue Saint-Georges jusqu’à la rue Marchand, comprendra des remplacements d’aqueducs là où c’est nécessaire, de l’asphaltage, la réfection des trottoirs et l’enfouissement des fils électriques.
«Comme à chaque fois que nous nous apprêtons à réaliser un plan d’intervention, fait savoir François Pothier, ingénieur à la Ville de Drummondville, nous devons attendre le feu vert du ministère des Affaires municipales (MAMOT), qui nous demande beaucoup de précision sur ce que nous voulons faire. On attend dans les prochains jours une réponse du MAMOT au sujet de la rue Lindsay. Ils font ça pour éviter des décisions arbitraires, par exemple pour favoriser un secteur à l’aube d’élections. Toutefois, lorsque le plan est accepté, il est attaché avec diverses subventions qui deviennent moins compliquées à obtenir par la suite puisqu’il est connu des fonctionnaires du ministère».
Selon M. Pothier, si tout va comme prévu, les plans et devis seront prêts cette année, l’appel d’offres aura lieu l’hiver prochain et les travaux débuteront en 2017. Lors de la phase un, la Ville s’était montrée méticuleuse dans sa façon de faire, afin d’éviter de trop lourds désagréments pour les commerçants et cette préoccupation sera certes aussi présente pour la phase deux.
Un réseau stable
Parlant d’infrastructures souterraines, le réseau d’aqueducs drummondvillois, qui serpente sur pas moins de 429 kilomètres, se comporte bien, selon François Pothier.
«Bien sûr, notre réseau n’est pas neuf, mais il est stable. Les bris qui sont survenus ces dernières années n’ont créé aucune surprise. Il y en a eu 67 en 2015, 67 en 2014 et 63 en 2013. Ces statistiques sont en-deça des normes imposées par le gouvernement. Autrement dit, nos conduites sont généralement en bon état. Nous sommes quand même dans l’obligation de tenir à jour le portrait global de notre réseau. Il faut savoir où sont les problèmes et où sont les priorités. Quand on intervient sur une rue, on regarde d’abord la conduite de l’eau potable ainsi que les égouts et ensuite la chaussée. Nous savons d’avance où nous aurons à intervenir et nous faisons des propositions en ce sens au conseil municipal. Il y a des besoins plus pressants dans certains secteurs, notamment dans le centre-ville, mais il ne faut pas négliger les autres secteurs même si on aimerait bien tout faire la même année», a évoqué le responsable de la gestion du territoire.