Une demi-douzaine de logements toujours inhabitables

Une demi-douzaine de logements toujours inhabitables
Un employé de Soresto

NETTOYAGE. Une demi-douzaine de résidents sont toujours dans l’attente de réintégrer leur logement dans l’immeuble de la rue Taillon qui a été évacué mercredi dernier en raison d’un incendie.

Ces logements, dont le numéro 107 où le feu de cuisson a pris naissance au milieu de la nuit, doivent être réparés en raison de l’infiltration de l’eau et de la fumée. Même encore aujourd’hui, l’odeur de fumée restait persistante dans les corridors où s’affairaient plusieurs employés de Soresto afin de nettoyer les murs, entre autres tâches.

De nombreuses portes d’appartement devront également être remplacées, incluant celles que les pompiers ont dû défoncer pour secourir  ceux et celles qui n’entendaient pas le système d’alarme. Dans un cas, les sapeurs se sont rendus jusqu’à la chambre à coucher d’une locataire qui dormait sur ses deux oreilles.

«Ça prendra encore quelques jours avant que les logements soient prêts à accueillir leurs occupants, car il est difficile d’évaluer ce qu’il y aura à faire pour que tout soit nettoyé», ont dit des gens de Soresto.

Au moment de l’incendie, le précieux véhicule du SIUCQ est venu sur place pour mettre les sinistrés au chaud dans un premier temps alors que la Croix-Rouge a pris le relais pour offrir à 28 d’entre eux l’hébergement pour la nuit dans un motel de Drummondville. Selon Carl Boisvert, porte-parole de la Croix-Rouge, tous les résidents ont été aidés dès le lendemain par des parents ou des amis deux résidents, ou ont profité des conditions de relocalisation de leurs assurances, tous sauf deux qui ont bénéficiés des mesures d’urgence de l’organisme pour une période de trois jours.

On se rappellera qu’une vingtaine de pompiers du Service incendie de la Ville de Drummondville sont intervenus rapidement dans la nuit du 30 décembre pour empêcher la propagation des flammes. Andrew Barr, chef de division, a plus tard confirmé que le feu était d’origine accidentelle.

À la caserne des pompiers, on ne sait plus par quel bout prendre le problème pour faire prendre conscience du danger réel de ces feux de cuisson. «À part la sensibilisation et les campagnes de publicité que nous menons régulièrement, on ne peut rien faire de plus. Pourtant, les gens qui ont été victimes de ce genre de sinistre sont les premiers à dire, après coup, qu’ils savaient que c’était dangereux», a affirmé Yves Beaurivage, chef de division.

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