Un autre coup d’éclat… mais pas à Sainte-Perpétue

Un autre coup d’éclat… mais pas à Sainte-Perpétue
Frédéric Thériault avait perturbé le déroulement de la course nationale du cochon graissé

ANIMAL. L’activiste qui s’était menotté au baril durant la course nationale du cochon graissé a l’intention de frapper de nouveau cet été, mais ce ne sera pas à Sainte-Perpétue.

Frédéric Thériault estime «avoir fait son bout» pour empêcher la tenue de l’événement et se réjouit que l’organisme People for the Ethical Treatment of Animals (PETA) s’en soit mêlé cette année. «Je ne sais pas s’il va y avoir quelque chose, mais ce ne sera pas nous», a-t-il juré.

Celui qui s’était mis à crier «Libération animale» au milieu de l’arène, avec cette inscription écrite dans le dos, visera un autre événement afin de dénoncer les élevages.

Lui et sa conjointe, qui avait aussi participé au coup d’éclat qui s’était produit à Sainte-Perpétue, revendiquent la fin des productions animales, que ce soit les vaches laitières, les élevages de bœufs, de porcs, ou autres, puisqu’ils considèrent qu’il s’agit d’esclavage.

Ils estiment également qu’il en va de la santé humaine. «Si tout le monde était végétalien, il n’y aurait plus de liste d’attente dans les hôpitaux. Des aliments comme le lait et la viande, ça tuent. Parce qu’à la base, nous ne sommes pas des carnivores», plaide celui qui refuse de manger «des cadavres provenant de l’exploitation animale».

Celui qui avait déclaré vouloir «continuer et frapper encore plus fort» après son geste, au Festival du cochon, a réservé le nom de TERRIENS, en vue de fonder un organisme qui milite pour la libération des animaux.

«Nous avons choisi ce nom parce que nous vivons tous sur cette terre et que nous voulons la partager également pour que tous puissent en profiter», nous a confié l’activiste qui souhaite déclencher un débat public en s’en prenant à certains événements en particulier.

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