La Fondation de l’UQTR oppose un démenti formel à la députée d’Arthabaska

La Fondation de l’UQTR oppose un démenti formel à la députée d’Arthabaska
La députée Sylvie Roy (Photo TC Media – Archives)

Certains événements récents survenus à l’Université du Québec à Trois-Rivières ont suscité, notamment dans le monde politique et dans la presse, de nombreux commentaires, suppositions et hypothèses, des affirmations catégoriques, spectaculaires et négatives parmi lesquelles il est bien difficile, pour le citoyen même bien informé, de démêler le vrai du faux.

Dans un communiqué transmis à la presse, l’UQTR tient à affirmer que la déclaration malheureuse de la députée d’Arthabaska à l’Assemblée nationale, Sylvie Roy, selon laquelle «l’argent de la Fondation (de l’UQTR) sert à payer les dépenses courantes de l’UQTR» est dénuée de tout fondement.

«Nous réfutons entièrement cette allégation qui, en semant le doute, cause un tort considérable à toute notre communauté universitaire : non seulement à notre conseil d’administration mais à tous nos généreux donateurs, qu’ils soient étudiants, diplômés, membres du personnel ou représentants du monde des affaires », déclare Jean-Guy Paré, président du conseil d’administration de la Fondation de l’UQTR.

Il faut savoir que la Fondation de l’UQTR est une entité distincte de l’Université. Elle possède ses propres lettres patentes, son conseil d’administration, ses règlements généraux et dispose d’une autonomie pleine et entière quant à sa gouvernance. De plus, elle respecte rigoureusement la volonté de ses donateurs. Rappelons que la mission de la Fondation comprend trois volets : le soutien aux étudiants par l’octroi de bourses, l’enrichissement de la recherche, de même que l’amélioration de la qualité de la vie sur nos campus par la contribution à la construction d’infrastructures en lien avec la mission de l’UQTR.

À l’instar d’autres partenaires de la communauté universitaire, la Fondation juge important de lancer un appel au calme, d’inviter toutes les parties en cause à prendre un peu de recul et à ne considérer que des faits patents et vérifiables. Elle souhaite également que l’on mette l’accent sur les aspects positifs de l’action de la Fondation et de l’Université du Québec à Trois-Rivières. (JPB)

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