Le Cégep de Drummondville veut élargir ses horizons

Par Jessica Ebacher

OFFRE BONIFIÉE – Si tout se déroule comme souhaité, quatre programmes supplémentaires pourraient être ajoutés à l’offre de formation collégiale au Cégep de Drummondville d’ici quelques années.

De ces programmes, deux sont offerts ailleurs dans le réseau des cégeps, soit technique d’intervention en délinquance et technique d’archives médicales. Les deux autres formations présentement en élaboration n’existent nulle part sous la forme souhaitée. Il s’agit d’une technique de gérontologie ainsi que d’une technique de pharmacie.

«On a réservé la place tout de suite pour dire que si on avait l’autorisation de développer ces programmes, qu’on serait la zone d’expertise», mentionne la directrice générale du Cégep de Drummondville, Brigitte Bourdages.

Du côté de la technique de pharmacie, Mme Bourdages estime que les démarches pour la mise en place de la formation devraient être plus rapides que ce qui a été fait dans la passé, comme avec la technique en sonorisation, qui a pris des années avant de voir le jour. Cela s’explique par l’appui des différents intervenants du secteur, fait savoir la directrice.

Le programme aurait pour but de former des employés de pharmacies travaillant dans le privé et dans les hôpitaux. Actuellement, les pharmaciens doivent obtenir un baccalauréat ou une maîtrise tandis que les assistants techniques en pharmacie doivent posséder un diplôme d’études professionnelles. La technique serait en quelque sorte un entre-deux. L’une des étapes à venir sera de définir le titre de l’emploi.

Dans le processus d’élaboration du cours, le Cégep a développé une entente avec le Collège Boréal en Ontario, qui offre un cours en assistant-vente au détail. L’établissement travaille également avec l’Ordre des pharmaciens et l’Association québécoise des assistants techniques en pharmacie. De grandes bannières privées et des hôpitaux ont aussi collaboré. Une équipe de spécialistes a été mise en place pour rédiger le programme. «Jusqu’à maintenant. Ça va très bien», fait savoir Brigitte Bourdages.

En ce qui a trait à la technique de gérontologie, cette dernière indique qu’avec le Centre collégial d’expertise en gérontologie, le Cégep s’est très bien positionné dans ce domaine. La technique pourrait toutefois prendre un peu plus de temps que celle de pharmacie.

Finalement, concernant les techniques d’intervention en délinquance et d’archives médicales, le Cégep a déposé une demande d’autorisation pour pouvoir les offrir dans son établissement. La directrice souhaiterait que ces programmes soient disponibles à Drummondville dès l’automne 2015.

«Ces projets nous tiennent à cœur énormément», laisse-t-elle tomber.

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