La maison L’Union-Vie est inaugurée

Par Jessica Ebacher
La maison L’Union-Vie est inaugurée

NOUVEAU TOIT – La maison L’Union-Vie a officiellement ouvert ses portes mercredi dans le domaine Vigneron dans le secteur Saint-Nicéphore. Il s’agit de la 15e campagne de financement de la Fondation de la Tablée populaire qui permettra à une famille d’être logée sous un tout nouveau toit tout en amassant des fonds pour l’organisme.

Pour la première fois, la maison a été directement construite sur son emplacement final et non dans le stationnement des Promenades, comme lors des années précédentes. Elle est sise au côté de celle qui a été tirée l’an dernier, sur la rue Marsanne. Les étapes de déconstruction et de reconstruction seront ainsi évitées. Selon la directrice générale de l’organisme, Nathalie Guindon, de cette façon, près de 40 000 $ seront économisés. Si le même nombre de billets est vendu cette année, soit environ 13 500, ce montant sera directement comptabilisé dans la colonne des profits.

«Pour que ces dépenses en moins se transforment en de réels profits, il faut que la population réponde comme elle l’a fait au cours des 14 dernières années», a commenté le président d’honneur de la campagne de financement de la Fondation, Roland Janelle.

Il a ajouté qu’au-delà du bonheur que procurera la maison au gagnant, la loto permet en premier lieu de donner du bonheur à la clientèle de la Tablée populaire. «Des hommes, des femmes, des enfants, qui n’ont pas la vie facile et qui ont vraiment besoin de notre soutien année après année. C’est avant tout pour eux, cette maison.»

Des partenaires, médias et élèves du programme «Je rénove mon métier» étaient présents pour la visite de la maison. Celle-ci n’est pas entièrement terminée, mais les travaux vont bon train. Les visiteurs ont pu avoir une bonne idée de la décoration et de l’aménagement intérieur au style contemporain.

«Lorsque la température le permettra, l’aménagement paysager pourra être complété et la maison L’Union-Vie prendra alors toute sa magnificence», a souligné le p.-d.g de L’Union-Vie, Jacques Desbiens.

L’enseignant du programme «Je rénove mon métier», Luc Lamarche, a pour sa part indiqué qu’il y a cinq ans, des interrogations étaient présentes dans l’esprit de bien des gens quant à la faisabilité «de construire une maison avec des personnes sans expérience, avec des jeunes qui ne veulent pas travailler, avec des décrocheurs, avec des personnes qui ont des tatouages, habillées de façon bizarre, avec des cheveux de toutes sortes de couleurs…»

«Hé oui, c’est possible. Et ça fait la cinquième maison que nous bâtissons selon les règles de l’art et avec des matériaux de qualité», a-t-il poursuivi.

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