La vente du domaine des Pères Montfortains : c’est signé

La vente du domaine des Pères Montfortains : c’est signé

L’acte de vente du domaine des Pères Montfortains à la Ville de Drummondville, en vue d’y construire le campus universitaire, a été signé officiellement hier à l’hôtel de ville, où un chèque de 2 900 000 dollars a été remis au Père Claude Sigouin, Provincial des Montfortains.

Le document contractuel, signé par la greffière Mélanie Ouellet, spécifie que les deux derniers résidents de la Maison Marie-Reine-des-Cœurs, le Père Gilles Dallaire et le Père Maurice Thériault, pourront continuer d’occuper les lieux jusqu’au premier janvier 2017.

Quant au prix d’achat, qui a déjà été établi à 3 millions $, il a été effectué en un seul versement au lieu de deux, comme il avait été prévu initialement. En fait, étant donné que la Ville de Drummondville avait déjà déposé une garantie de 100 000 $ afin de prolonger la période de l’offre d’achat, il restait une petite balance de 2,9 millions $.

«Tout est à notre satisfaction», a commenté le Père Sigouin plus tôt cette semaine. «Tout s’est déroulé selon les prévisions, nous n’avons pas été forcés de faire des concessions et les Pères résidents pourront occuper les lieux jusqu’en 2017. Ce qui nous aura donné cinq ans de transition à partir des premières discussions», a-t-il rappelé, tout en soulignant que la vocation future de la Maison Reine-des-Cœurs, liée à l’éducation, «se situe dans une suite de notre engagement. Ce n’est pas comme si on y construisait un centre d’achat…»

Il n’est question nulle part dans l’acte de vente de l’utilisation d’une partie de la Maison Marie-Reine-des-Cœurs par l’administration du futur campus universitaire, avant 2017. C’est Johanne Giguère, vice-rectrice aux finances de l’UQTR, qui avait soulevé cette possibilité lors de la conférence de presse du 24 janvier dernier, reconnaissant que l’université aimerait bien pouvoir compter sur la disponibilité de la maison dès la rentrée en septembre 2015. «Cela nous permettrait d’aménager définitivement différents services connexes, tels que l’alimentaire et les bureaux administratifs, d’avoir accès à des salles de réunion, à l’amphithéâtre, et de prévoir une portion pour des résidences d’étudiants. On sauverait des coûts, c’est sûr», avait-elle alors expliqué en réponse à une question de L’Express.

De dire Claude Proulx, directeur général de la Ville de Drummondville: «Tout au long du processus, nous avons été respectueux envers les Pères Montfortains et il n’a jamais été question de les bousculer d’une façon ou d’une autre. Je sais que ce souhait a été exprimé par l’université, mais cela en est resté là».

Par ailleurs, selon le plan d’implantation de la phase 1, une nouvelle entrée sera aménagée depuis la route 122 pour donner accès au stationnement du campus. L’intersection sera desservie par des feux de circulation. À partir de la rue Montplaisir, l’entrée existante sera condamnée au profit de celle qui mène à l’édifice administratif du Village québécois d’antan et là aussi des feux de circulation sont projetés. Un nouveau chemin partira d’en face de l’édifice du VQA pour se rendre jusqu’au stationnement du campus.

Partager cet article