«Le Vigneron» : un projet domiciliaire d’une ampleur jamais vue à Drummondville

Par Maxime Rioux
«Le Vigneron» : un projet domiciliaire d’une ampleur jamais vue à Drummondville
Magalie Houle et Sonia Gauthier sont les propriétaires de l’entreprise Développement Charlesmont

L’entreprise de promotion immobilière Développement Charlesmont est en voie de gagner son pari en concrétisant un projet immobilier global d’une envergure encore jamais vue à Drummondville. Les travaux du domaine Le Vigneron, qui ont commencé à la mi-décembre sur un terrain de 12 millions de pieds carrés (un kilomètre par un kilomètre), permettront la construction de plusieurs unités d’habitation dans un concept novateur, tout près du Boisé de La Marconi.

Magalie Houle et Sonia Gauthier, toutes deux propriétaires de l’entreprise Développement Charlesmont, évoquent ce projet avec fierté et soulignent d’emblée que ce nouveau développement, qui s’étendra jusqu’à l’autoroute 55, dans le quartier Saint-Philippe, se fera dans le respect de la nature.

«C’est le plus gros projet de développement domiciliaire présenté de façon globale à la Ville de Drummondville, expose Magalie Houle. Nous prévoyons de 5 à 8 ans pour le terminer, dépendant de divers facteurs. Tous les types d’habitation se retrouveront sur place : bungalow, cottage, jumelés et blocs à quatre logements. Sur place, il y aura une station de pompage des eaux de pluie, la deuxième plus grosse du genre au Canada.»

Cette station de pompage, qui ira chercher l’eau dans les tuyaux pour la ramener à la surface, permettra de ne pas baisser le niveau de la nappe phréatique.

«Au bout du compte, c’est pour assurer la conservation du boisé sur le terrain», explique Magalie Houle.

À noter que cette station de pompage ainsi que le bassin de rétention s’y rattachant nécessiteront à eux seuls un investissement de plus de 5 M $ de la part des promoteurs.

Ainsi, les gestionnaires assurent que le respect de la nature est une priorité dans ce projet.

«Au total, 25 % de la superficie sera conservée. Ce ne sera pas de la coupe à blanc comme c’est souvent le cas dans ce genre de projet», tient à souligner Mme Houle.

Dans le même ordre d’idée, les deux femmes d’affaires ont prévu de laisser des bandes boisées de 5 mètres à l’arrière de chaque résidence, ce qui permet de conserver une partie de la forêt intacte et, du coup, d’offrir plus d’intimité aux résidents de ce quartier. Ces derniers n’auront donc pas de voisin arrière en quelque sorte.

«Il sera interdit de couper ces arbres. Au bout de quelques années, ces bandes boisées créeront un très beau paysage et, de plus, elles contribueront à la rétention de l’eau de pluie, ce qui permettra de conserver les ruisseaux dans leur état naturel», explique Mme Gauthier.

Situé tout près du Boisé de La Marconi (en direction du secteur Saint-Nicéphore), «Le Vigneron» sera, au dire de ses conceptrices, un véritable milieu de vie.

«C’est plus facile de créer un projet de façon globale comme c’est le cas en ce moment. Par exemple, les rues porteront toutes des noms liés au monde du vin. Par ailleurs, il y aura des passages piétonniers qui mèneront dans le quartier voisin (Boisé de La Marconi) ainsi que des sentiers pédestres», fait valoir Mme Houle.

«Notre couleur, c’est le fini, les détails, explique Sonia Gauthier. Le milieu de vie entourant les habitations doit être agréable. À titre d’exemple, sachant que plusieurs jeunes familles choisiront de s’installer dans ce secteur, nous avons prévu y installer un parc pour les enfants.»

Carte de visite

Le chantier a commencé à la mi-décembre et des gens pourront s’installer dès le mois d’avril, alors que des habitations seront déjà disponibles. Au dire des gestionnaires, une centaine de terrains ont déjà trouvé preneur.

«Avec ce projet, nous nous adressons autant aux entrepreneurs en construction qu’aux particuliers. Le Vigneron sera notre signature, assure Mme Houle. Ce sera probablement notre carte de visite pour les 20 prochaines années.»

Celle-ci affirme aussi avoir acquis d’autres terrains d’envergure avec son associée, notamment dans les villes de Gatineau et de Trois-Rivières.

«Nous demeurons toujours à l’affût de nouveaux terrains à acquérir, indique-t-elle. Nous avons d’ailleurs quatre autres projets domiciliaires pour Drummondville, mais nous devons attendre encore un peu avant d’aller de l’avant avec ceux-ci.»

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