Un bambin de 2 ans meurt étouffé dans une garderie de Saint-Bonaventure

Un bambin de 2 ans meurt étouffé dans une garderie de Saint-Bonaventure
Ce drame est survenu dans un service de garde en milieu familial de Saint-Bonaventure.

Un bambin de deux ans de Saint-Bonaventure a rendu l’âme, mercredi, après s’être étouffé avec un morceau de pain. Les manœuvres de réanimation effectuées par l’éducatrice, les paramédics et les médecins de Sainte-Croix n’ont rien donné. Même une chirurgie d’urgence a été tentée afin de débloquer les voies respiratoires de l’enfant. Malheureusement, le cœur du garçon avait cessé de battre…

C’est à l’hôpital Sainte-Croix que le décès accidentel de l’enfant, causé par une asphyxie alimentaire, a été constaté.

Le coroner Yvon Garneau a commandé une autopsie complète afin de déterminer les circonstances entourant le décès du petit bonhomme.

Selon le sergent Louis-Philippe Ruel de la Sûreté du Québec, rien de laisse croire que des accusations criminelles pourraient être portées dans ce dossier.

Toutefois, les enquêteurs du Bureau régional d’enquête porteront assistance au coroner afin d’interroger les témoins impliqués dans cette tragédie.

Selon les premières informations recueillies au lendemain du décès, tous les intervenants impliqués auraient dispensé les soins requis et les paramédics seraient arrivés sur les lieux rapidement.

Il semblerait également que cette garderie en milieu familial jouissait d’une bonne réputation. Oeuvrant au privé, elle ne relevait pas du bureau coordonnateur drummondvillois et ne détenait aucune place subventionnée à 7 $ par jour.

L’aliment qu’il a été possible d’extirper au terme de la chirurgie effectuée auprès du bambin a été soumis au laboratoire de pathologie de l’hôpital Sainte-Croix. D’après les analyses, il s’agissait d’un morceau de pain que l’enfant aurait ingurgité durant le repas du midi.

Le coroner étudiera donc le dossier médical de l’enfant, à savoir si le jeune était aux prises avec des problèmes de santé, qui pourraient expliquer qu’un drame semblable se produise. Éprouvait-il des difficultés à avaler? Ses amygdales fonctionnaient-elles normalement? Voilà autant de questions que M. Garneau tentera d’élucider.

À la suite de ce travail d’investigation, il reste à voir si le coroner émettra des recommandations afin de régir encore davantage la sécurité en milieu de garde, ou du moins, l’alimentation offerte aux enfants.

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