Claude Robichaud est déclaré coupable d’agressions sexuelles

Claude Robichaud est déclaré coupable d’agressions sexuelles
Claude Robichaud comparaîtra pour les représentations sur sentence le 18 janvier 2011.

Le 26 novembre dernier, au Palais de justice de Drummondville, la juge Marie-Josée Ménard a déclaré coupable Claude Robichaud de quatre chefs d’agressions sexuelles qui se sont déroulées sur une période de 10 ans, soit de 1994 à 2004. Les représentations sur sentences auront lieu le 18 janvier 2011.

L’accusé est un homme qui a travaillé aux archives de l’hôpital Sainte-Croix de 1985 à 2007, sauf durant une période de deux ans et demi où il oeuvrait à l’entretien ménager de cet établissement. Les faits reprochés ont eu lieu dans son environnement de travail.

En effet, M. Robichaud reconnaît avoir eu des activités sexuelles avec trois des quatre plaignantes, mais sa version diffère de celles des victimes.

Or, les plaignantes qui, selon la juge Ménard, se sont exprimées franchement, auraient offert des témoignages qui se complètent sur plusieurs points en raison de la similitude des contextes dans lesquels les événements reprochés sont survenus.

Par exemple, à chacune des occasions, l’accusé a initié une certaine proximité entre elles et lui. Alors qu’ils se trouvaient dans des endroits isolés, à l’abri des regards indiscrets, il a commis ses agressions en demeurant silencieux et en agissant rapidement sans s’assurer de l’état ou de l’inconfort des plaignantes.

Après, l’accusé s’est comporté normalement, ne laissant transparaître aucun malaise à leur égard.

Finalement, aucune des victimes ne semble éprouver aujourd’hui de sentiment de vengeance. Elles se montrent plutôt surprises de tels comportements de la part d’une personne qu’elles apprécient.

Il faut dire que les quatre femmes disaient entretenir une relation cordiale avec l’accusé avant les événements allégués à chacun des chefs d’accusation.

Dans plusieurs cas, M. Robichaud estime que les relations sexuelles ont eu lieu dans des moments d’intimité volontaire. D’un autre côté, une plaignante a affirmé se sentir comme une poupée de chiffon, ayant vécu l’agression comme un véritable cauchemar.

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