Patrick Laflamme écope de 4 ans et demi de prison

Patrick Laflamme écope de 4 ans et demi de prison
Prison (Photo : Photo Deposit)

Après avoir plaidé coupable d’avoir causé la mort de sa conjointe, Renée Bourbeau, en conduisant un véhicule alors que sa capacité de conduire était affaiblie par l’alcool, Patrick Laflamme a été condamné à purger une peine de 4 ans et demi de pénitencier.

Le juge Gilles Lafrenière a également interdit l’accusé de conduire pendant les six prochaines années. Cette sentence a pour but de dénoncer l’insouciance du comportement et dissuader les automobilistes de conduire leur véhicule alors qu’ils mettent en danger la vie d’autres citoyens.

Ce verdict fait suite aux événements survenus le 12 avril 2008, où Patrick Laflamme, qui était alors âgé de 36 ans, et sa conjointe, Renée Bourbeau, célébraient leur deuxième anniversaire de vie commune au bar le Kamikaze, à Drummondville.

Vers les 18 h 30, la victime s’est rendue au domicile du couple afin de partager un repas avec une amie. Durant ce temps, l’accusé est demeuré au bar où il a continué sa consommation d’alcool.

Vers 20 h, cet entrepreneur en toiture et en rénovation a quitté le bar en titubant et a monté à bord de son véhicule pour aller chez lui.

Il a conduit son automobile même s’il était fortement intoxiqué par l’alcool. Des analyses ont révélé par la suite que son alcoolémie s’élevait à 258 milligrammes par 100 millilitres de sang.

Sur le chemin, M. Laflamme a percuté un véhicule que conduisait sa conjointe, qui circulait en sens inverse. Mme Bourbeau comptait alors rejoindre son amoureux au bar, mais elle est finalement décédée sous le coup de l’impact.

Pour sa part, M. Laflamme a été hospitalisé pour nombreuses blessures, dont un traumatisme crânien. Encore aujourd’hui, il n’a aucun souvenir de l’événement.

Aujourd’hui âgé de 38 ans, cet homme serait atteint du syndrome du survivant.

Un psychologue et un psychiatre ont souligné l’émotion dominante de tristesse qui anime l’accusé et le sentiment de culpabilité qui demeurent toujours présents.

Avant cet accident, M. Laflamme n’avait aucun antécédent judiciaire.

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