Les élus de la Commission scolaire des Chênes ont pris connaissance, mardi soir, lors de la séance ordinaire, de la démission d’une des leurs, Paule Marchand, qui a été contrainte de laisser son poste en raison de son déménagement à l’extérieur des limites du territoire couvert par l’organisme.
Dans une lettre qui a été lue par le secrétaire général de la CSDC, Bernard Gauthier, celle-ci a d’abord exprimé que c’est à regret qu’elle doit pour cette raison renoncer à son poste de commissaire de Saint-Germain/Saint-Edmond.
Celle qui siégeait au sein du conseil des commissaires depuis novembre 2003, s’est dite très fière du chemin parcourue par la Commission scolaire des Chênes durant toutes ces années.
Mme Marchand a nommé, entre autres, la mise en place de programmes particuliers au primaire et au secondaire, la concrétisation du CFER des Chênes et le partenariat avec la Caisse Desjardins de Drummondville dans la lutte au décrochage scolaire comme des réalisations lui procurant particulièrement satisfaction. «Je suis convaincue que les décisions prises au fil des ans ont fait en sorte d’améliorer le service aux élèves ainsi que leur réussite. Je suis aussi convaincue que les projets à venir sauront aussi les améliorer», a exprimé l’ex-commissaire en ne manquant de mentionner le bon souvenir qu’elle gardera de son passage à la Commission scolaire des Chênes.
La présidente du conseil des commissaires, Jeanne-Mance Paul, a pour sa part rendu hommage à Paule Marchand pour son engagement manifesté avec professionnalisme à la cause de l’éducation publique.
Au nom de l’organisme, elle l’a remerciée pour ces sept années, tout en lui souhaitant la meilleure des chances pour la suite des choses.
Pas d’élection
Fait à souligner, Paule Marchand est le quatrième membre du conseil des commissaires à quitter son siège depuis les derniers mois après Maxime Carignan-Martel, Liette Comeau et Philippe-Champagne Mercure.
Dans les cas précédents, deux commissaires ont été élus sans opposition, alors qu’un siège, celui remporté par Guylaine Lavigne, a nécessité la tenue d’une élection partielle.
Cette fois, comme l’a expliqué Bernard Gauthier, secrétaire général, il est déjà assuré qu’il n’y aura pas d’élection pour combler le départ de Mme Marchand.
Il appartiendra en effet au conseil des commissaires de s’acquitter de ce devoir, et ce, en vertu de l’article 199.1 de la Loi sur les élections scolaires.
De fait, selon les explications fournies par M. Gauthier, en décrétant le report à une date non définie des élections scolaires qui devaient avoir lieu en novembre 2011, le MELS, via le projet de loi 86, a convenu que l’on devrait s’en remettre à l’article plus haut cité pour combler les départs des élus démissionnaires.
