Les bars de danseuses et les clubs échangistes dans la même catégorie

Les bars de danseuses et les clubs échangistes dans la même catégorie
Selon Claude Proulx

Le refus de la Ville d’autoriser un club échangiste sur la rue Saint-Pierre rappelle le «célèbre» règlement de la Ville qui interdisait jadis, en sol drummondvillois, les spectacles de danseuses et danseurs nus…

À l’époque, le règlement ne faisait pas l’unanimité, si bien qu’il a été contesté jusqu’à la Cour d’appel, qui a finalement tranché la question : les municipalités ne peuvent prohiber ce type d’activités sur leur territoire, mais ont la possibilité de délimiter géographiquement sa pratique. À la suite de ce jugement, le conseil municipal de Drummondville avait alors statué, il y a une douzaine d’années, que la rue Janelle, située dans le parc industriel, allait servir à accueillir ce genre de commerces.

Ce règlement de zonage explique pourquoi la Ville de Drummondville a refusé, plus récemment, d’émettre un certificat d’autorisation aux entrepreneurs qui comptaient démarrer un club échangiste sur la rue Saint-Pierre.

Selon le directeur général, Claude Proulx, la Ville considère que les clubs échangistes et les bars de danseuses ou de danseurs nus font partie de la même catégorie.

Cet homme indique d’ailleurs que cette gestion commerciale du territoire est pratique courante. À titre comparatif, il cite en exemple les magasins à grande surface qui sont interdits sur la rue Lindsay, destinée à accueillir des petits commerces. «Le tribunal tranchera le désaccord en question, soutient-il, confiant de l’emporter. On est pas mal certain qu’on va gagner. On est sûr de nos arguments là-dedans.»

Partager cet article