Carole Melançon renoue avec Drummondville à sa manière

Par Maxime Rioux
Carole Melançon renoue avec Drummondville à sa manière
Carole Melançon

Originaire de Drummondville, l’artiste multidisciplinaire Carole Melançon, qui vit depuis longtemps dans la région de Sherbrooke, présente quelques-uns de ses plus récents tableaux chez Fleuriste Bergeron ainsi qu’au Resto-bistro L’Entracte. Les oeuvres y sont exposées et proposées à la vente jusqu’à la fin du mois de juillet.

Depuis quelques années, c’est la liberté de l’intuition qui guide les pinceaux et les crayons de Carole Melançon. L’aquarelle, le dessin, les techniques mixtes lui servent le plus souvent pour créer l’art abstrait. On dit des oeuvres de Carole Melançon qu’elles contiennent force et profondeur et qu’elles revêtent également parfois un côté mystique.

Au dire de l’artiste, les couleurs, les formes, l’énergie d’un tableau accompagnent au quotidien un peu à la façon d’une chanson qu’on aime. À leur manière, les œuvres peuvent faire vibrer l’âme. Peu importe le lieu ou le médium, elle est toujours sensible à la beauté qui retient son regard et qu’elle sait traduire.

Depuis l’enfance, la photo a toujours eu une place importante dans sa vie. À plusieurs reprises, les photos de Mme Melançon ont valu à cette dernière des prix et des publications visant à illustrer des textes commerciaux, pédagogiques ou littéraires.

Carole Melançon a le mérite d’avoir mis sur le marché, en 1987, la première collection de cartes postales artistiques sur le Québec.

En écriture, parmi ses haïkus et haïbuns, plusieurs ont été retenus pour des recueils collectifs publiés en France (Éditions L’iroli), par la revue spécialisée «Gong» et sur le Web. Au Québec, on les retrouve dans «Regards de femmes», un recueil à participation internationale, publié en partenariat avec l’Association française du haïku.

Certains de ses textes ont aussi été mis en chansons par l’auteure-compositrice-interprète Kate Morrison.

Fait anecdotique, les parents de Mme Melançon, Luc et Pauline, étaient les propriétaires de la Bijouterie Capitol, laquelle était située dans l’emplacement actuel du Resto-bistro L’Entracte (rue Lindsay).

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